• Accueil
  • /
  • Films
  • /
  • Damned ! Daney – l’ombre qui pensait plus vite que son homme
  • Accueil
  • Films
  • Damned ! Daney – l’ombre qui pensait plus vite que son homme

Damned ! Daney – l’ombre qui pensait plus vite que son homme

  • Bernard Mantelli
1991
55

Synopsis

Lors des Rencontres 25 images/seconde au CRAC de Valence en avril 1988, Serge Daney commente une interview de Woody Allen par Jean-Luc Godard. Comme toujours chez lui, le commentaire est prétexte à digressions, et l’occasion d’embrasser l’histoire du cinéma, des images et des médias dans son entier. Odile Converset, aveugle de naissance et cinéphile, et le réalisateur Maurice Dugowson l’accompagnent et le questionnent.

1988 : Daney, lucide sur l’avenir inquiétant de la profession cinématographique, peut-être du cinéma lui-même, s’en était déjà détourné pour se consacrer à la télévision – sans pour autant remettre en cause certaines hiérarchies intouchables. C’est donc l’oeil à la fois sur la télé, la publicité, la sémiologie et le cinéma qu’il aborde la question de la communication (que communiquer ? comment communiquer ? communiquer est-il même possible ?) en s’appuyant sur l’idée godardienne d’une “incommunicabilité à communiquer”. Cette question sert de fil rouge à un parcours dans l’histoire du cinéma, où l’on rencontre Rossellini, Welles, Antonioni, la Nouvelle Vague, Vertov, etc., tout cinéaste qui a placé à un moment donné cette question au centre de son esthétique. Bernard Mantelli recueille de façon presque improvisée les rhapsodies de Daney grâce à un dispositif simple, qui insère dans le discours des extraits de films, en guise d’illustrations mais aussi de compléments argumentatifs.

(Mathieu Capel)

Lors des Rencontres 25 images/seconde au CRAC de Valence en avril 1988, Serge Daney commente une interview de Woody Allen par Jean-Luc Godard. Comme toujours chez lui, le commentaire est prétexte à digressions, et l’occasion d’embrasser l’histoire du cinéma, des images et des médias dans son entier. Odile Converset, aveugle de naissance et cinéphile, et le réalisateur Maurice Dugowson l’accompagnent et le questionnent.

1988 : Daney, lucide sur l’avenir inquiétant de la profession cinématographique, peut-être du cinéma lui-même, s’en était déjà détourné pour se consacrer à la télévision – sans pour autant remettre en cause certaines hiérarchies intouchables. C’est donc l’oeil à la fois sur la télé, la publicité, la sémiologie et le cinéma qu’il aborde la question de la communication (que communiquer ? comment communiquer ? communiquer est-il même possible ?) en s’appuyant sur l’idée godardienne d’une « incommunicabilité à communiquer ». Cette question sert de fil rouge à un parcours dans l’histoire du cinéma, où l’on rencontre Rossellini, Welles, Antonioni, la Nouvelle Vague, Vertov, etc., tout cinéaste qui a placé à un moment donné cette question au centre de son esthétique. Bernard Mantelli recueille de façon presque improvisée les rhapsodies de Daney grâce à un dispositif simple, qui insère dans le discours des extraits de films, en guise d’illustrations mais aussi de compléments argumentatifs.

(Mathieu Capel)

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

  • Bernard Mantelli
 - 1993
  • Bernard Mantelli
 - 1994

D'autres pépites du monde documentaire

  • Bertrand Loyer
  • Jacques Bedel
 - 2022
 - 104min
  • Anne Papillault
  • Jean-François Dars
 - 2000
  • Henri-François Imbert
 - 1999