Lorsqu’en septembre 1995, Camille Claus présente aux paroissiens de Gunstett les quatorze tableaux qu’il avait peints pour leur église, il dit : “Ces tableaux sont la somme de mon œuvre”. “Camille Claus : lignes de vie” suit le peintre alsacien en déroulant tableaux et dessins réalisés depuis plus de cinquante ans.
Camille Claus évoque avec simplicité, mais précision, cette “énergie même de la vie” dont se nourrit sa peinture. Il invite le spectateur à regarder ses tableaux “comme on regarde une fleur”. Cet humaniste ne saurait séparer sa peinture de sa vie. Rappel douloureux à travers ses tableaux peints en 1945 au retour de Tambov (prisonnier allemand sur le front russe) ou à travers sa lecture limpide de ces mots de Jésus : “Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie”.
Une invitation à l’écoute et au regard, une rencontre discrète, au coin d’une de ces fenêtres ouvertes que Camille Claus aime peindre dans ses tableaux. Pour laisser entrer la lumière, tracer les ombres et dessiner les couleurs de la vie
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