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Antoine Bonfanti, traces sonores d’une écoute engagée

  • Suzanne Durand
2002
54

Synopsis

Perchman, ingénieur du son et mixeur aux côtés de Chris Marker ou Jean-Luc Godard, Antoine Bonfanti emblématise par son parcours l’évolution du son direct depuis la fin des années 1940. Suzanne Durand le suit de Cuba, où il enseigne, jusqu’en Afrique, où il retourne sur les lieux de son enfance, proposant donc, fait plutôt rare, le portrait d’un grand professionnel du son.

C’est sur le plateau de La Belle et la Bête (1945) qu’Antoine Bonfanti découvre, émerveillé, le travail de la perche. La pratique du reportage et d’un cinéma militant lui permet d’apporter au cinéma de fiction, qui se délocalise progressivement à l’extérieur des studios, une nouvelle technique. Muriel (1962) d’Alain Resnais, dont les “ambiances” sont “magnifiques”, en a tiré tous les bénéfices. Artiste exigeant et homme engagé, comme le soulignent André Delvaux et Paul Vecchiali, sa prédilection pour le son direct relève d’une attitude politique : il faut respecter ce qui a été enregistré sur le tournage. Son engagement explique sans doute aussi son désir d’enseignement : “Les grandes révolutions, pense-t-il, sont celles qui apportent la culture.” Voir cette belle scène où il apprend à des étudiants cubains à saisir la musique du vent. La manière dont Suzanne Durand le filme lorsqu’il enregistre, méditatif, le clapotis des vagues, suggère, enfin, une sensualité de la prise de son.

(Teddy Lussi)

Mots clés

Perchman, ingénieur du son et mixeur aux côtés de Chris Marker ou Jean-Luc Godard, Antoine Bonfanti emblématise par son parcours l’évolution du son direct depuis la fin des années 1940. Suzanne Durand le suit de Cuba, où il enseigne, jusqu’en Afrique, où il retourne sur les lieux de son enfance, proposant donc, fait plutôt rare, le portrait d’un grand professionnel du son.

C’est sur le plateau de La Belle et la Bête (1945) qu’Antoine Bonfanti découvre, émerveillé, le travail de la perche. La pratique du reportage et d’un cinéma militant lui permet d’apporter au cinéma de fiction, qui se délocalise progressivement à l’extérieur des studios, une nouvelle technique. Muriel (1962) d’Alain Resnais, dont les “ambiances” sont “magnifiques”, en a tiré tous les bénéfices. Artiste exigeant et homme engagé, comme le soulignent André Delvaux et Paul Vecchiali, sa prédilection pour le son direct relève d’une attitude politique : il faut respecter ce qui a été enregistré sur le tournage. Son engagement explique sans doute aussi son désir d’enseignement : “Les grandes révolutions, pense-t-il, sont celles qui apportent la culture.” Voir cette belle scène où il apprend à des étudiants cubains à saisir la musique du vent. La manière dont Suzanne Durand le filme lorsqu’il enregistre, méditatif, le clapotis des vagues, suggère, enfin, une sensualité de la prise de son.

(Teddy Lussi)

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