« Ceux qui possèdent des chèvres sont forts comme les cordes qu’on ne peut rompre » dit un proverbe hamar. La première partie du film est centrée sur la vie quotidienne des Hamar et se déroule à Dambaiti, résidence familiale de Baldambe, qui explique les subtilités de l’élevage des chèvres, la division du travail et les obligations morales qui existent entre les membres de sa famille. Lorsque le jeune Wollikibu tombe malade, il doit sacrifier plusieurs chèvres, afin que le devin procède à la lecture de leurs entrailles. La deuxième partie du film s’intéresse à cette pratique ancienne qui permet aux Hamar de répondre aux menaces physiques et sociales de la maladie.