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Wang-Du

  • Vartan Ohanian
2002
27

Synopsis

Informations sonores et extraits de quotidiens ouvrent d’emblée sur la thématique de l’œuvre de Wang-Du, artiste chinois qui proclame : “Je veux être un média.” Parcours d’expositions et entretiens avec les directeurs du Consortium de Dijon et du Palais de Tokyo, des galeristes et critiques d’art alternent avec des images de son atelier à Alfortville, le Wang-Du-Studio, où il travaille en compagnie de nombreux assistants.
Wang-Du adapte en trois dimensions des images bi-dimensionnelles de médias, en gardant dans ses sculptures les déformations dues à la représentation sur papier.
Réalisées en ronde-bosse par un processus très classique, les pièces sont modelées en terre puis moulées et coulées en plâtre, ce qui donne un poids conséquent (une panthère sculptée pèse 400 kilos) à un travail basé sur l’éphémère médiatique. Jamais posées sur socle mais souvent suspendues au plafond, ces sculptures composent des forêts de figures autour desquelles le spectateur déambule (Réalité jetable, Consortium de Dijon) et sont parfois montrées avec leur vis-à-vis de papier au mur ; dans Défilé (New York), ce sont des portions de soldats qui s’exhibent ; pour Comment/No Comment (Palais de Tokyo), des écrans de télévision diffusent Euro News dans une corbeille à papier surdimensionnée pleine d’imprimés…
Wang-Du se voit comme un individu à la croisée des flux d’émission et de réception des informations médiatiques.

Mots clés

  • installation

Informations sonores et extraits de quotidiens ouvrent d’emblée sur la thématique de l’œuvre de Wang-Du, artiste chinois qui proclame : “Je veux être un média.” Parcours d’expositions et entretiens avec les directeurs du Consortium de Dijon et du Palais de Tokyo, des galeristes et critiques d’art alternent avec des images de son atelier à Alfortville, le Wang-Du-Studio, où il travaille en compagnie de nombreux assistants.
Wang-Du adapte en trois dimensions des images bi-dimensionnelles de médias, en gardant dans ses sculptures les déformations dues à la représentation sur papier.
Réalisées en ronde-bosse par un processus très classique, les pièces sont modelées en terre puis moulées et coulées en plâtre, ce qui donne un poids conséquent (une panthère sculptée pèse 400 kilos) à un travail basé sur l’éphémère médiatique. Jamais posées sur socle mais souvent suspendues au plafond, ces sculptures composent des forêts de figures autour desquelles le spectateur déambule (Réalité jetable, Consortium de Dijon) et sont parfois montrées avec leur vis-à-vis de papier au mur ; dans Défilé (New York), ce sont des portions de soldats qui s’exhibent ; pour Comment/No Comment (Palais de Tokyo), des écrans de télévision diffusent Euro News dans une corbeille à papier surdimensionnée pleine d’imprimés…
Wang-Du se voit comme un individu à la croisée des flux d’émission et de réception des informations médiatiques.

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