Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
  • Accueil
  • Films
  • Trace de luttes : une histoire du groupe Medvedkine de Besançon
  • Accueil
  • Films
  • Trace de luttes : une histoire du groupe Medvedkine de Besançon

Trace de luttes : une histoire du groupe Medvedkine de Besançon

  • Jérémy Forni
2006
59

Synopsis

Fin 1967, après une longue grève à la Rhodiacéta que Chris Marker est venu filmer, des ouvriers s’associent avec des cinéastes parisiens pour produire des films qui montreront la classe ouvrière de l’intérieur : son travail, ses luttes et ses espoirs. Collectif de cinéma militant, le groupe Medvedkine de Besançon allait écrire une des plus belles pages du mouvement de Mai 68. Huit protagonistes témoignent de cette rencontre exceptionnelle.

Film de fin d’études à l’ESAV de Toulouse, Trace de luttes exprime l’engagement d’un apprenti cinéaste originaire de Franche-Comté, soucieux de transmettre la mémoire des luttes ouvrières de sa région. Sans être passés par aucune école de cinéma, Georges Binetruy, Henri Traforetti, Georges Lièvremont ou Suzanne Césard, alors âgés de 25 ans, se sont saisis du cinéma comme d’une arme. Dans leur lutte pour une émancipation à la fois politique, sociale et culturelle, ils expriment tous leur dette envers Pol Cèbe (décédé en 1974), bibliothécaire de l’usine, militant féru de cinéma qui fut l’âme de cette rencontre entre ouvriers et intellectuels bourgeois. Du côté des “parisiens”, Bruno Muel et Jacques Loiseleux, tous deux chefs opérateurs, témoignent de leur rencontre bouleversante avec ces autodidactes capables de toutes les audaces. Sur les images de l’ancienne usine désaffectée, le film fait entendre le dialogue décisif de décembre 1967 entre Marker et les militants de la Rhodiacéta.

(Eva Ségal)

Mots clés

Fin 1967, après une longue grève à la Rhodiacéta que Chris Marker est venu filmer, des ouvriers s’associent avec des cinéastes parisiens pour produire des films qui montreront la classe ouvrière de l’intérieur : son travail, ses luttes et ses espoirs. Collectif de cinéma militant, le groupe Medvedkine de Besançon allait écrire une des plus belles pages du mouvement de Mai 68. Huit protagonistes témoignent de cette rencontre exceptionnelle.

Film de fin d’études à l’ESAV de Toulouse, Trace de luttes exprime l’engagement d’un apprenti cinéaste originaire de Franche-Comté, soucieux de transmettre la mémoire des luttes ouvrières de sa région. Sans être passés par aucune école de cinéma, Georges Binetruy, Henri Traforetti, Georges Lièvremont ou Suzanne Césard, alors âgés de 25 ans, se sont saisis du cinéma comme d’une arme. Dans leur lutte pour une émancipation à la fois politique, sociale et culturelle, ils expriment tous leur dette envers Pol Cèbe (décédé en 1974), bibliothécaire de l’usine, militant féru de cinéma qui fut l’âme de cette rencontre entre ouvriers et intellectuels bourgeois. Du côté des “parisiens”, Bruno Muel et Jacques Loiseleux, tous deux chefs opérateurs, témoignent de leur rencontre bouleversante avec ces autodidactes capables de toutes les audaces. Sur les images de l’ancienne usine désaffectée, le film fait entendre le dialogue décisif de décembre 1967 entre Marker et les militants de la Rhodiacéta.

(Eva Ségal)

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

No results found.

D'autres pépites du monde documentaire

  • Pascale Hecquet
  • François Caillat