The birth of saké

  • Erik Shirai
94min

Synopsis

Au nord du Japon, la petite brasserie Tedorigawa produit son saké de manière entièrement artisanale depuis plus d’un siècle. D’octobre à avril, les ouvriers, tous des hommes, vivent sur place en communauté et travaillent en continu, même dans le deuil. Cuisson du riz, malaxage à la main, fermentation… un cérémonial sacré, silencieux, nimbé de vapeur. Les visages sont concentrés. Tout est codifié et participe à une tradition qui semble immuable. Ce n’est pas pour rien que l’on ne parle pas de simple « fabrication » du saké, mais bien de sa « naissance » : une boisson oui, mais aussi une histoire et une culture. Loin du documentaire d’information, malgré quelques cartons explicatifs, le film est fait d’ambiances pénétrantes et de plans serrés. On confine à la mystique lorsque le maître brasseur, fort de ses 53 ans d’expérience, veille son riz tel un père inquiet et conseille à ses élèves de « se fier à leur intuition ». Le passage des générations se fait par tradition orale dans ce lieu hors du temps. Faut-il préserver le goût distinctif du passé ou écouter les doléances des consommateurs d’aujourd’hui ?

Cycles de travail, cycles de vie : un portrait émouvant et très esthétique

Mots clés : 
  • Tradition culturelle

Au nord du Japon, la petite brasserie Tedorigawa produit son saké de manière entièrement artisanale depuis plus d’un siècle. D’octobre à avril, les ouvriers, tous des hommes, vivent sur place en communauté et travaillent en continu, même dans le deuil. Cuisson du riz, malaxage à la main, fermentation… un cérémonial sacré, silencieux, nimbé de vapeur. Les visages sont concentrés. 

Tout est codifié et participe à une tradition qui semble immuable. Ce n’est pas pour rien que l’on ne parle pas de simple « fabrication » du saké, mais bien de sa « naissance » : une boisson oui, mais aussi une histoire et une culture. Loin du documentaire d’information, malgré quelques cartons explicatifs, le film est fait d’ambiances pénétrantes et de plans serrés. 

On confine à la mystique lorsque le maître brasseur, fort de ses 53 ans d’expérience, veille son riz tel un père inquiet et conseille à ses élèves de « se fier à leur intuition ». Le passage des générations se fait par tradition orale dans ce lieu hors du temps. Faut-il préserver le goût distinctif du passé ou écouter les doléances des consommateurs d’aujourd’hui ?

Cycles de travail, cycles de vie : un portrait émouvant et très esthétique.

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