Au Tadjikistan, Douchanbé, « la plus jeune des capitales soviétiques », fut longtemps vantée par la propagande de l’URSS. Après l’effondrement de l’empire, redevenue orientale, la ville natale de la réalisatrice a retrouvé une certaine liberté, menacée déjà par les nouveaux maîtres du pays. De plus, la guerre entre l’Abkhazie et la Géorgie, qui a éclaté en 1992, a vidé la ville de ses habitants et laissé ses stigmates dans les rues et les esprits.