Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Prison dans la ville (Une)

  • Catherine Réchard
2007
52

Synopsis

A Cherbourg, les passants ne prêtent plus vraiment attention aux grands murs gris qui s’élèvent en plein centre ville, face à la bibliothèque, et auxquels le marché s’adosse chaque jeudi. Derrière ces murs, les détenus de la maison d’arrêt observent, à travers les grilles de leurs fenêtres, le quotidien se dérouler sans eux. Suite d’impressions croisées entre “dedans” et “dehors”, le film questionne la place de la prison dans la communauté.

Quelques reflets dans les vitres de la bibliothèque, des pans de toits et de rues, des odeurs de feu de bois les jours de marché… Voilà ce que les prisonniers perçoivent du monde extérieur depuis leur cellule. De leur côté, les Cherbourgeois, employés et usagers de la bibliothèque ou habitants des immeubles voisins, essaient d’imaginer ce qui se passe à l’intérieur : “On ne les voit pas ces gens-là, mais on est obligé de penser à eux quand même !” Qu’ont-ils fait pour se retrouver là ? Supportent-ils l’enfermement, notamment quand arrivent la nuit et ses angoisses ? Ont-ils même une cour pour sortir un peu ? Que deviennent-ils après leur libération ? Au fil des entretiens, ponctués par des scènes de la prison au quotidien, Catherine Réchard tente de percer l’imperméabilité des murs et fait sien le propos d’un des détenus : “Quand on ne voit pas, on ne peut rien faire. Si on voit la vie carcérale et comment les gens vivent dans leur cellule, ça peut changer les mentalités.”

(Damien Travade)

Mots clés

A Cherbourg, les passants ne prêtent plus vraiment attention aux grands murs gris qui s’élèvent en plein centre ville, face à la bibliothèque, et auxquels le marché s’adosse chaque jeudi. Derrière ces murs, les détenus de la maison d’arrêt observent, à travers les grilles de leurs fenêtres, le quotidien se dérouler sans eux. Suite d’impressions croisées entre “dedans” et “dehors”, le film questionne la place de la prison dans la communauté.

Quelques reflets dans les vitres de la bibliothèque, des pans de toits et de rues, des odeurs de feu de bois les jours de marché… Voilà ce que les prisonniers perçoivent du monde extérieur depuis leur cellule. De leur côté, les Cherbourgeois, employés et usagers de la bibliothèque ou habitants des immeubles voisins, essaient d’imaginer ce qui se passe à l’intérieur : “On ne les voit pas ces gens-là, mais on est obligé de penser à eux quand même !” Qu’ont-ils fait pour se retrouver là ? Supportent-ils l’enfermement, notamment quand arrivent la nuit et ses angoisses ? Ont-ils même une cour pour sortir un peu ? Que deviennent-ils après leur libération ? Au fil des entretiens, ponctués par des scènes de la prison au quotidien, Catherine Réchard tente de percer l’imperméabilité des murs et fait sien le propos d’un des détenus : “Quand on ne voit pas, on ne peut rien faire. Si on voit la vie carcérale et comment les gens vivent dans leur cellule, ça peut changer les mentalités.”

(Damien Travade)

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

  • Catherine Réchard

D'autres pépites du monde documentaire

  • Aleksandra Szrajber
  • Jacques Rigaud