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Pieds sur scène (Les)

  • Eric Legay
2006
52

Synopsis

Les 20 ans de la compagnie Black Blanc Beur sont l’occasion de présenter la démarche singulière de la chorégraphe Christine Coudun et son projet artistique ancré à Saint-Quentin-en-Yvelines. Entretiens, répétitions et extraits de pièces contribuent à l’analyse d’un travail à la notoriété internationale, issu d’une recherche innovante sur le vocabulaire hip-hop, mais qui en “dépasse la particularité pour atteindre une dimension plus universelle”.

Défilles (2001) est un duo de jeunes breakeuses défiant avec humour et féminité le monde masculin qui les environne, sur la musique de DJ Mouss. Break Quintet (2002), chorégraphie pour cinq danseurs, scénarise avec dérision un groupe de jeunes vacanciers dans une contrée hostile. Si je t’M (2004), pièce pour huit danseurs, interroge la relation homme-femme à l’écart des stéréotypes en introduisant un travail de contact dans les gestes. Christine Coudun intègre dans des compositions de groupe les différents éléments du vocabulaire virtuose de la break dance et une grande mobilité d’action dans l’espace. En optant pour les “mémoires d’avenir” issues des quartiers et de l’immigration, elle a développé une voie inédite. En se consacrant à l’épure des gestes, à l’écoute des remarquables qualités d’improvisation des danseurs, elle s’est attachée au sens des gestes contenus dans le mouvement pour les ramener dans la chorégraphie.

(Irène Filiberti)

Mots clés

  • Compagnie de danse

Les 20 ans de la compagnie Black Blanc Beur sont l’occasion de présenter la démarche singulière de la chorégraphe Christine Coudun et son projet artistique ancré à Saint-Quentin-en-Yvelines. Entretiens, répétitions et extraits de pièces contribuent à l’analyse d’un travail à la notoriété internationale, issu d’une recherche innovante sur le vocabulaire hip-hop, mais qui en “dépasse la particularité pour atteindre une dimension plus universelle”.

Défilles (2001) est un duo de jeunes breakeuses défiant avec humour et féminité le monde masculin qui les environne, sur la musique de DJ Mouss. Break Quintet (2002), chorégraphie pour cinq danseurs, scénarise avec dérision un groupe de jeunes vacanciers dans une contrée hostile. Si je t’M (2004), pièce pour huit danseurs, interroge la relation homme-femme à l’écart des stéréotypes en introduisant un travail de contact dans les gestes. Christine Coudun intègre dans des compositions de groupe les différents éléments du vocabulaire virtuose de la break dance et une grande mobilité d’action dans l’espace. En optant pour les “mémoires d’avenir” issues des quartiers et de l’immigration, elle a développé une voie inédite. En se consacrant à l’épure des gestes, à l’écoute des remarquables qualités d’improvisation des danseurs, elle s’est attachée au sens des gestes contenus dans le mouvement pour les ramener dans la chorégraphie.

(Irène Filiberti)

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