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Paul Morrissey : Autumn in Montauk

  • Eric Dahan
2002
50

Synopsis

A Montauk, sur la pointe est de Long Island, territoire aux paysages romantiques, Eric Dahan rend visite à Paul Morrissey dans sa retraite. Les nombreuses vues de l’océan semblent métaphoriser la forme du documentaire qui se construit en une superposition du flot continu de la parole du cinéaste, des images de ses films – Trash (1970), Forty Deuce (1982) ou Mixed Blood (1985) et de la visite de sa maison.

Ecarté de l’aventure Factory par les médias, Morrissey rappelle qu’il fut le manager d’Andy Warhol. Il brosse d’ailleurs un portrait peu flatteur de l’artiste, qui lui offrit néanmoins la possibilité de tourner Flesh en 1968. Morrissey, qui s’adapte alors aux modes de production du cinéma expérimental et qui ne croit pas aux expérimentations sans narration et sans interprète, opte pour une trame simple, celle du roman d’initiation. D’Andy Warhol, il reprend l’idée de la caméra qui tourne non-stop et l’improvisation des acteurs. Opposant l’ignominie des médias aux saines conceptions de l’Eglise catholique, il souhaite montrer les turpitudes de la sexualité. C’est pourtant Joe Dallessandro, jeune homme au physique d’Adonis, dont il ne cesse de célébrer la beauté plastique et l’énergie sexuelle, qu’il décide de filmer à plusieurs reprises. L’antinomie entre son discours réactionnaire aujourd’hui et les images provocantes qu’il a conçues témoigne d’une complexité digne d’intérêt.

(Teddy Lussi)

Mots clés

  • Morrissey
  • Paul

A Montauk, sur la pointe est de Long Island, territoire aux paysages romantiques, Eric Dahan rend visite à Paul Morrissey dans sa retraite. Les nombreuses vues de l’océan semblent métaphoriser la forme du documentaire qui se construit en une superposition du flot continu de la parole du cinéaste, des images de ses films – Trash (1970), Forty Deuce (1982) ou Mixed Blood (1985) et de la visite de sa maison.

Ecarté de l’aventure Factory par les médias, Morrissey rappelle qu’il fut le manager d’Andy Warhol. Il brosse d’ailleurs un portrait peu flatteur de l’artiste, qui lui offrit néanmoins la possibilité de tourner Flesh en 1968. Morrissey, qui s’adapte alors aux modes de production du cinéma expérimental et qui ne croit pas aux expérimentations sans narration et sans interprète, opte pour une trame simple, celle du roman d’initiation. D’Andy Warhol, il reprend l’idée de la caméra qui tourne non-stop et l’improvisation des acteurs. Opposant l’ignominie des médias aux saines conceptions de l’Eglise catholique, il souhaite montrer les turpitudes de la sexualité. C’est pourtant Joe Dallessandro, jeune homme au physique d’Adonis, dont il ne cesse de célébrer la beauté plastique et l’énergie sexuelle, qu’il décide de filmer à plusieurs reprises. L’antinomie entre son discours réactionnaire aujourd’hui et les images provocantes qu’il a conçues témoigne d’une complexité digne d’intérêt.

(Teddy Lussi)

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