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Patti Smith – l’océan des possibles

  • Anaïs Prosaïc
1997
51

Synopsis

Lorsqu’elles ne meurent pas d’une overdose ou par suicide, les rock stars deviennent parfois moins rock’n’roll en vieillissant. Patti Smith échappe à la règle. Après un silence de vingt ans, elle revient en ayant gardé toute sa rage. Jonglant avec les images d’archives, interrogeant amis et musiciens des débuts, Anaïs Prosaïc mène une interview en plan rapproché de la chanteuse et en brosse un portrait amoureux.

Désirant dépasser toute notion de race et de sexe et soignant ses textes à la manière d’un Arthur Rimbaud ou d’un Oscar Wilde, Patti Smith insuffle dans la musique des années 1970 politique et poésie. De larges extraits de concerts nous rappellent sa fougue sur scène. Silhouette filiforme et androgyne, dandy vêtu de noir et de blanc, elle danse et harangue la foule de sa voix rauque. Visage anguleux occupant tout l’écran, cheveux bruns balayant de grands yeux aqueux, Patti est interrogée sur New York. Elle évoque avec enthousiasme mais sans nostalgie cette période d’intense créativité. C’est en arrivant dans Big Apple qu’elle trouve enfin ses alter ego : Lenny Kaye, son futur guitariste, et le photographe Robert Mapplethorpe qui signera plusieurs de ses pochettes. Symboliques donc, ces images qui scandent le film, la surimpression du visage radieux de la chanteuse sur des travellings balayant la mégapole.

(Teddy Lussi)

Mots clés

  • Patti
  • Smith

Lorsqu’elles ne meurent pas d’une overdose ou par suicide, les rock stars deviennent parfois moins rock’n’roll en vieillissant. Patti Smith échappe à la règle. Après un silence de vingt ans, elle revient en ayant gardé toute sa rage. Jonglant avec les images d’archives, interrogeant amis et musiciens des débuts, Anaïs Prosaïc mène une interview en plan rapproché de la chanteuse et en brosse un portrait amoureux.

Désirant dépasser toute notion de race et de sexe et soignant ses textes à la manière d’un Arthur Rimbaud ou d’un Oscar Wilde, Patti Smith insuffle dans la musique des années 1970 politique et poésie. De larges extraits de concerts nous rappellent sa fougue sur scène. Silhouette filiforme et androgyne, dandy vêtu de noir et de blanc, elle danse et harangue la foule de sa voix rauque. Visage anguleux occupant tout l’écran, cheveux bruns balayant de grands yeux aqueux, Patti est interrogée sur New York. Elle évoque avec enthousiasme mais sans nostalgie cette période d’intense créativité. C’est en arrivant dans Big Apple qu’elle trouve enfin ses alter ego : Lenny Kaye, son futur guitariste, et le photographe Robert Mapplethorpe qui signera plusieurs de ses pochettes. Symboliques donc, ces images qui scandent le film, la surimpression du visage radieux de la chanteuse sur des travellings balayant la mégapole.

(Teddy Lussi)

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