On pensait tout connaître du massacre d’Oradour-sur-Glane : 642 habitants exterminés par des soldats SS, un village détruit par le feu, la barbarie nazie à l’oeuvre.
En 1953, à Bordeaux, un tribunal est chargé de juger des coupables. Justice va enfin être rendue. Or, tandis que les principaux responsables – les gradés nazis encore vivants – sont absents, on trouve sur le banc des accusés de nombreux Alsaciens enrôlés de force par l’armée allemande.
On découvre alors que les bourreaux sont aussi des victimes. On assiste dans la presse, au Parlement, dans les familles, à un affrontement entre deux camps : ceux qui plaident pour l’irresponsabilité des Alsaciens et ceux qui souhaitent qu’ils soient fermement condamnés pour leur participation au massacre.
Le film retrace l’intégralité du procès de Bordeaux qui, un mois durant, a tenté de faire toute la lumière sur le massacre d’Oradour. Il permet de mieux comprendre ce qui s’est passé le 10 juin 1944, de rendre hommage aux victimes, mais aussi de saisir ce qu’était l’incorporation de force et le drame vécu par 140.000 familles alsaciennes.
