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Mouton noir

  • Thomas Mauceri
2008
52

Synopsis

Penmarc’h en Bretagne, Paris, Baltimore et Brazzaville. Quatre lieux, quatre salons de coiffure où le réalisateur Thomas Mauceri s’est installé pour interroger coiffeurs et clients sur un même sujet : comment coiffer les cheveux crépus ? De ce sujet d’apparence anodine, “Mouton noir” décline une réflexion sur l’acceptation de la différence dans les sociétés occidentales et sur la toute puissance des standards culturels édictés par celles-ci.

Tout en se faisant coiffer dans chacun des salons qu’il visite, le réalisateur découvre qu’en France, jusqu’à une période récente, aucune technique capillaire n’existait pour les cheveux crépus : la population noire devait se contenter des méthodes adaptées aux cheveux raides. Signe parmi d’autres d’une culture occidentale fermée sur elle-même, contraignant bien souvent les Noirs à défriser leurs cheveux quitte à user de produits chimiques agressifs. Deux parisiens racontent même avoir choisi un temps de fuir ce climat “étouffant” pour des contrées davantage ouvertes sur l’altérité, comme les états-unis. Dans le salon “Dreadz n’Headz” à Baltimore où le film nous transporte alors, nous découvrons que la coiffure peut prendre une véritable dimension politique et les “dreadlocks” marquer une importante étape dans un “parcours initiatique” vers sa culture originelle. Et pourtant l’Afrique, où Mauceri achève ses tribulations capillaires, s’avèrera ne pas être le paradis perdu…

Mots clés

  • apparence
  • cheveu crépu
  • dreadlocks
  • salon de coiffure

Penmarc’h en Bretagne, Paris, Baltimore et Brazzaville. Quatre lieux, quatre salons de coiffure où le réalisateur Thomas Mauceri s’est installé pour interroger coiffeurs et clients sur un même sujet : comment coiffer les cheveux crépus ? De ce sujet d’apparence anodine, “Mouton noir” décline une réflexion sur l’acceptation de la différence dans les sociétés occidentales et sur la toute puissance des standards culturels édictés par celles-ci.

Tout en se faisant coiffer dans chacun des salons qu’il visite, le réalisateur découvre qu’en France, jusqu’à une période récente, aucune technique capillaire n’existait pour les cheveux crépus : la population noire devait se contenter des méthodes adaptées aux cheveux raides. Signe parmi d’autres d’une culture occidentale fermée sur elle-même, contraignant bien souvent les Noirs à défriser leurs cheveux quitte à user de produits chimiques agressifs. Deux parisiens racontent même avoir choisi un temps de fuir ce climat “étouffant” pour des contrées davantage ouvertes sur l’altérité, comme les états-unis. Dans le salon “Dreadz n’Headz” à Baltimore où le film nous transporte alors, nous découvrons que la coiffure peut prendre une véritable dimension politique et les “dreadlocks” marquer une importante étape dans un “parcours initiatique” vers sa culture originelle. Et pourtant l’Afrique, où Mauceri achève ses tribulations capillaires, s’avèrera ne pas être le paradis perdu…

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