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Mariage forcé (Le)

  • Stéphane Gatti
2003
52

Synopsis

En BEP sanitaire et social à Bobigny, des jeunes filles décident, après une sortie au théâtre, de montre une pièce sur “ce qu’on voit dans la vraie vie”. Et comme “dans certaines familles les choses se passent comme ça”, le sujet en sera le mariage forcé. En jouant aussi les rôles masculins, elles vont faire preuve d’une conviction à l’échelle de leur crainte d’être un jour soumises à l’épreuve d’un mariage “arrangé” sans leur consentement.

Jouée avec drôlerie, l’histoire commence chez les parents de Maryama qui projettent de la marier avec “un gars du bled” qu’elle ne connaît pas. Les rôles et dialogues ont été définis par les élèves : la mère veut imposer le mariage à sa fille “pour son bien”, Maryama refuse “parce qu’on est en France et en 2003”; deux tantes, l’une approuve, l’autre réprouve le projet; un grand frère est indifférent au sort de sa soeur. La transposition théâtrale facilite les commentaires face à la caméra : “Il y a souvent un mur entre nous et nos parents; mon père ne me trahirait pas comme ça; ils organisent ça de leur côté, la fille, on ne lui en parle même pas; c’est difficile de dire non, à cause du respect.” La documentaliste du lycée qui a épaulé les élèves a fait venir des travailleurs sociaux et des thérapeutes pour voir la pièce, dont le réalisme va amener des changements dans les façons d’aborder, lors des consultations, la violence spécifique du mariage forcé.

Mots clés

En BEP sanitaire et social à Bobigny, des jeunes filles décident, après une sortie au théâtre, de montre une pièce sur “ce qu’on voit dans la vraie vie”. Et comme “dans certaines familles les choses se passent comme ça”, le sujet en sera le mariage forcé. En jouant aussi les rôles masculins, elles vont faire preuve d’une conviction à l’échelle de leur crainte d’être un jour soumises à l’épreuve d’un mariage “arrangé” sans leur consentement.

Jouée avec drôlerie, l’histoire commence chez les parents de Maryama qui projettent de la marier avec “un gars du bled” qu’elle ne connaît pas. Les rôles et dialogues ont été définis par les élèves : la mère veut imposer le mariage à sa fille “pour son bien”, Maryama refuse “parce qu’on est en France et en 2003”; deux tantes, l’une approuve, l’autre réprouve le projet; un grand frère est indifférent au sort de sa soeur. La transposition théâtrale facilite les commentaires face à la caméra : “Il y a souvent un mur entre nous et nos parents; mon père ne me trahirait pas comme ça; ils organisent ça de leur côté, la fille, on ne lui en parle même pas; c’est difficile de dire non, à cause du respect.” La documentaliste du lycée qui a épaulé les élèves a fait venir des travailleurs sociaux et des thérapeutes pour voir la pièce, dont le réalisme va amener des changements dans les façons d’aborder, lors des consultations, la violence spécifique du mariage forcé.

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