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Marcel L’Herbier, poète de l’art silencieux

  • Laurent Véray
2007
54

Synopsis

De l’avis de nombreux critiques de son temps, Marcel L’Herbier (1888-1979) fut pour le cinéma muet le pendant européen de David W. Griffith : un pionnier du cinématographe enfin devenu art. Construisant son film sous la forme d’une enquête, Laurent Véray suit le comédien Frédéric Pierrot sur les traces du cinéaste et fait émerger, d’extraits de films en témoignages et propos de L’Herbier lui-même, le génie singulier de ce poète de l’image.

À partir des Archives françaises du film à Bois-d’Arcy, le film invite à une plongée dans l’œuvre muette d’un cinéaste qui consacra sa carrière à sonder le “mystère de la caméra”. Sont explorés les débuts de ce jeune étudiant en Lettres qui découvre les pouvoirs du cinéma au sein du Service cinématographique de l’armée. Les extraits de ses premiers films (Rose-France, 1919 ; L’Inhumaine, 1924), appuyés par des textes d’époque, font apparaître la sophistication en même temps que la modernité de l’œuvre naissante. Mais c’est à travers une analyse minutieuse de L’Argent (1928) que nous pénétrons véritablement la puissance créatrice de L’Herbier. François Albéra ou Noël Burch, entre autres historiens, révèlent toute la subtilité de ce drame du pouvoir et du désir, un film au budget colossal et aux ahurissantes innovations techniques. Considérée par son auteur comme son “chant du cygne”, cette œuvre fit de lui l’égal de ses grands modèles, Cecil B. DeMille et Erich von Stroheim.

(Damien Travade)

Mots clés

  • L'Herbier
  • Marcel

De l’avis de nombreux critiques de son temps, Marcel L’Herbier (1888-1979) fut pour le cinéma muet le pendant européen de David W. Griffith : un pionnier du cinématographe enfin devenu art. Construisant son film sous la forme d’une enquête, Laurent Véray suit le comédien Frédéric Pierrot sur les traces du cinéaste et fait émerger, d’extraits de films en témoignages et propos de L’Herbier lui-même, le génie singulier de ce poète de l’image.

À partir des Archives françaises du film à Bois-d’Arcy, le film invite à une plongée dans l’œuvre muette d’un cinéaste qui consacra sa carrière à sonder le “mystère de la caméra”. Sont explorés les débuts de ce jeune étudiant en Lettres qui découvre les pouvoirs du cinéma au sein du Service cinématographique de l’armée. Les extraits de ses premiers films (Rose-France, 1919 ; L’Inhumaine, 1924), appuyés par des textes d’époque, font apparaître la sophistication en même temps que la modernité de l’œuvre naissante. Mais c’est à travers une analyse minutieuse de L’Argent (1928) que nous pénétrons véritablement la puissance créatrice de L’Herbier. François Albéra ou Noël Burch, entre autres historiens, révèlent toute la subtilité de ce drame du pouvoir et du désir, un film au budget colossal et aux ahurissantes innovations techniques. Considérée par son auteur comme son “chant du cygne”, cette œuvre fit de lui l’égal de ses grands modèles, Cecil B. DeMille et Erich von Stroheim.

(Damien Travade)

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