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Luciano Emmer, une insolite aventure dans le monde de l’art et du cinéma

  • Francis Guermann
1999
45

Synopsis

En Italie, sur la terrasse d’un restaurant surplombant un lac, Francis Guermann interroge Luciano Emmer et nous présente en contrepoint des extraits de ses films. L’aspect bucolique du cadre est rapidement rompu par une anecdote caravagesque racontée par le cinéaste transalpin : la tête coupée d’une femme fut en effet retrouvée dans ce lac. Le fait divers inspira à Fellini Les Nuits de Cabiria (1957).

Luciano Emmer (1918-2009), débute dans les années 1930 par un genre peu pratiqué alors : le film sur l’art. Ignoré dans son pays, c’est au Festival de Bâle puis à Paris que le cinéaste remporte un véritable succès auprès d’illustres cinéphiles comme Jean Cocteau. Les toiles de Giotto, de Bosch ou de Picasso deviennent la matière même d’un travail cinématographique. A la rigidité du cadre dans le cadre ou de la simple illustration, Luciano Emmer oppose l’affirmation d’une subjectivité, promenant un regard particulier sur la toile. Emblématiques, ces longs mouvements de caméra qui donnent à voir l’œuvre comme un récit, une dramaturgie. Le propos n’est pas d’explorer mais de donner à ressentir l’émotion même que secrète l’œuvre. Et si le réalisateur passe à la fiction avec Dimanche d’août (1949) ou La Fille dans la vitrine (1960), films dont on reconnaît l’empreinte néoréaliste, son désir reste le même : exprimer des émotions, raconter une histoire.

(Teddy Lussi)

Mots clés

En Italie, sur la terrasse d’un restaurant surplombant un lac, Francis Guermann interroge Luciano Emmer et nous présente en contrepoint des extraits de ses films. L’aspect bucolique du cadre est rapidement rompu par une anecdote caravagesque racontée par le cinéaste transalpin : la tête coupée d’une femme fut en effet retrouvée dans ce lac. Le fait divers inspira à Fellini Les Nuits de Cabiria (1957).

Luciano Emmer (1918-2009), débute dans les années 1930 par un genre peu pratiqué alors : le film sur l’art. Ignoré dans son pays, c’est au Festival de Bâle puis à Paris que le cinéaste remporte un véritable succès auprès d’illustres cinéphiles comme Jean Cocteau. Les toiles de Giotto, de Bosch ou de Picasso deviennent la matière même d’un travail cinématographique. A la rigidité du cadre dans le cadre ou de la simple illustration, Luciano Emmer oppose l’affirmation d’une subjectivité, promenant un regard particulier sur la toile. Emblématiques, ces longs mouvements de caméra qui donnent à voir l’œuvre comme un récit, une dramaturgie. Le propos n’est pas d’explorer mais de donner à ressentir l’émotion même que secrète l’œuvre. Et si le réalisateur passe à la fiction avec Dimanche d’août (1949) ou La Fille dans la vitrine (1960), films dont on reconnaît l’empreinte néoréaliste, son désir reste le même : exprimer des émotions, raconter une histoire.

(Teddy Lussi)

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