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La Maison de Jean-Pierre Raynaud – 1969-1993

  • Michelle Porte
1993
30

Synopsis

L’artiste conceptuel Jean-Pierre Raynaud retrace l’aventure spirituelle et artistique de la construction de sa maison, de ses transformations successives puis de sa destruction et de la conservation de sa mémoire. La caméra apprivoise le visage de l’artiste, tel une icône, puis se faufile à l’intérieur de la demeure austère et immaculée pour y célébrer les espaces blancs carrelés.

Les travaux de construction débutent en 1969. Il s’agit au départ d’un pavillon ordinaire de banlieue parisienne. Prélude au caractère introspectif de son oeuvre plastique, la maison va devenir pour Jean-Pierre Raynaud le champ d’expérimentation de ses désirs les plus intimes : ordre, propreté, solitude. Les métamorphoses se succèdent : intérieur entièrement recouvert de carreaux de céramique blanche et fenêtres obturées qui évoquent l’hôpital ou la morgue. Plus tard, miradors et barbelés lui donnent l’aspect d’un blockhaus. En 1988, la maison est fermée, puis bientôt démolie. Les fragments de carrelage, placés dans mille seaux métalliques, sont installés en 1993 sur le sol du CAPC de Bordeaux. A l’issue de l’exposition, les carreaux sont dispersés : la maison est devenue une oeuvre publique.

(Annick Spay)

Mots clés

L’artiste conceptuel Jean-Pierre Raynaud retrace l’aventure spirituelle et artistique de la construction de sa maison, de ses transformations successives puis de sa destruction et de la conservation de sa mémoire. La caméra apprivoise le visage de l’artiste, tel une icône, puis se faufile à l’intérieur de la demeure austère et immaculée pour y célébrer les espaces blancs carrelés.

Les travaux de construction débutent en 1969. Il s’agit au départ d’un pavillon ordinaire de banlieue parisienne. Prélude au caractère introspectif de son oeuvre plastique, la maison va devenir pour Jean-Pierre Raynaud le champ d’expérimentation de ses désirs les plus intimes : ordre, propreté, solitude. Les métamorphoses se succèdent : intérieur entièrement recouvert de carreaux de céramique blanche et fenêtres obturées qui évoquent l’hôpital ou la morgue. Plus tard, miradors et barbelés lui donnent l’aspect d’un blockhaus. En 1988, la maison est fermée, puis bientôt démolie. Les fragments de carrelage, placés dans mille seaux métalliques, sont installés en 1993 sur le sol du CAPC de Bordeaux. A l’issue de l’exposition, les carreaux sont dispersés : la maison est devenue une oeuvre publique.

(Annick Spay)

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