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À la recherche de Carl Theodor Dreyer

  • Michelle Porte
1987
55

Synopsis

A partir de la documentation réunie par Maurice Drouzy, Michelle Porte va à la recherche de Carl Theodor Dreyer en parcourant les lieux où a il vécu, au Danemark, de 1889 à 1968. Des extraits de ses films (La Passion de Jeanne d’Arc, 1927, Dies irae, 1943, Ordet, 1955, Gertrud, 1964) ponctuent le récit raconté en voix off.

Dreyer, de film en film, cherchait à s’approcher de plus en plus de la tragédie humaine ; il avait lui-même été marqué par les événements dramatiques de sa naissance et de son enfance. Abandonné à sa naissance par sa mère et malheureux dans sa famille adoptive, Dreyer avait découvert, à l’âge de dix-neuf ans, que sa mère était morte des années auparavant dans les douleurs d’un avortement après une deuxième grossesse non désirée. Ses films prendront tous le parti de victimes de l’ordre établi contre l’intolérance, comme un désir fou de faire revivre sa mère. Il filmera même une résurrection dans Ordet. Entre ses oeuvres magnifiques de rigueur et d’invention – le cinéma était sa seule passion – il sera empêché de tourner pendant de nombreuses années et gagnera sa vie comme journaliste ou directeur de salle.

(Dominique Villain)

Mots clés

  • Carl Theodor : 1889-1968
  • Dreyer

A partir de la documentation réunie par Maurice Drouzy, Michelle Porte va à la recherche de Carl Theodor Dreyer en parcourant les lieux où a il vécu, au Danemark, de 1889 à 1968. Des extraits de ses films (La Passion de Jeanne d’Arc, 1927, Dies irae, 1943, Ordet, 1955, Gertrud, 1964) ponctuent le récit raconté en voix off.

Dreyer, de film en film, cherchait à s’approcher de plus en plus de la tragédie humaine ; il avait lui-même été marqué par les événements dramatiques de sa naissance et de son enfance. Abandonné à sa naissance par sa mère et malheureux dans sa famille adoptive, Dreyer avait découvert, à l’âge de dix-neuf ans, que sa mère était morte des années auparavant dans les douleurs d’un avortement après une deuxième grossesse non désirée. Ses films prendront tous le parti de victimes de l’ordre établi contre l’intolérance, comme un désir fou de faire revivre sa mère. Il filmera même une résurrection dans Ordet. Entre ses oeuvres magnifiques de rigueur et d’invention – le cinéma était sa seule passion – il sera empêché de tourner pendant de nombreuses années et gagnera sa vie comme journaliste ou directeur de salle.

(Dominique Villain)

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