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Jean Rouch et sa caméra

  • Philo Bregstein
1977
74

Synopsis

Philo Bregstein a suivi l’anthropologue et cinéaste Jean Rouch (1917-2004) sur ses territoires : le musée de l’Homme à Paris et l’Institut de recherches en sciences humaines à Niamey, au Niger, où il a créé un secteur cinéma. Rouch rappelle quelques-uns de ses principes – la caméra, par exemple, ne doit pas être cachée – et dit son amour pour ce pays où il est arrivé par hasard en 1941.

En Afrique, il a appris la patience, le temps sans montre, le temps sans la mort, le fleuve-miracle, le rire. Ses interprètes racontent leur rencontre avec lui. L’Institut de Niamey a été pendant longtemps le seul lieu où il était possible de faire du cinéma au Niger. Un équipement complet et un fonctionnement très ouvert permettaient à des Nigériens d’horizons divers de réaliser des films. Pour un de ses élèves, Rouch dépasse l’ethnographie partagée, il fait un cinéma de participation. Ce documentaire, filmé à la va-vite, illustré par des extraits de ses films (Chronique d’un été, 1961, Cocorico Monsieur Poulet, 1974, Moi un Noir, 1958) et de films de ses élèves africains, est un hommage à l’oeuvre de ce pionnier de la Nouvelle Vague et de l’anthropologie visuelle.

(Dominique Villain)

Mots clés

Philo Bregstein a suivi l’anthropologue et cinéaste Jean Rouch (1917-2004) sur ses territoires : le musée de l’Homme à Paris et l’Institut de recherches en sciences humaines à Niamey, au Niger, où il a créé un secteur cinéma. Rouch rappelle quelques-uns de ses principes – la caméra, par exemple, ne doit pas être cachée – et dit son amour pour ce pays où il est arrivé par hasard en 1941.

En Afrique, il a appris la patience, le temps sans montre, le temps sans la mort, le fleuve-miracle, le rire. Ses interprètes racontent leur rencontre avec lui. L’Institut de Niamey a été pendant longtemps le seul lieu où il était possible de faire du cinéma au Niger. Un équipement complet et un fonctionnement très ouvert permettaient à des Nigériens d’horizons divers de réaliser des films. Pour un de ses élèves, Rouch dépasse l’ethnographie partagée, il fait un cinéma de participation. Ce documentaire, filmé à la va-vite, illustré par des extraits de ses films (Chronique d’un été, 1961, Cocorico Monsieur Poulet, 1974, Moi un Noir, 1958) et de films de ses élèves africains, est un hommage à l’oeuvre de ce pionnier de la Nouvelle Vague et de l’anthropologie visuelle.

(Dominique Villain)

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