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Jean-Louis Comolli, filmer pour voir !

  • Ginette Lavigne
2012
100

Synopsis

Cinéphile, critique, écrivain et cinéaste, Jean-Louis Comolli (né en 1941 en Algérie) a entretenu toute sa vie un rapport très intense avec le cinéma, objet de passion, de réflexion et d’engagement. Ginette Lavigne, qui a collaboré comme monteuse à nombre de ses films, lui donne l’occasion, à partir de citations de ses livres théoriques et de ses films, d’évoquer des souvenirs et d’exposer les principes au cœur de son travail de mise en scène.

Afin de mettre en évidence le lien dialectique existant entre sa pratique de réalisateur et ses réflexions théoriques, Ginette Lavigne a conçu en studio un dispositif en miroir qui confronte Jean-Louis Comolli simultanément aux questions qu’elle lui pose et aux images de ses propres films. Cette conversation partant des images et y revenant sans cesse lui permet de passer d’un souvenir d’enfance à une anecdote de tournage, puis de développer des idées de caractère général sur l’éthique du documentaire. Si les extraits de films suivent un ordre approximativement chronologique, depuis Tabarka 42/87 (1987) et Naissance d’un hôpital (1991) jusqu’aux films plus récents (Face aux fantômes, 2009), les propos de Comolli sur le cadre, le corps, le hors champ, le sujet filmé, le travelling, la distanciation ou la négation au cœur de l’affirmation empruntent un cheminement aussi libre et sensible que la musique de jazz à laquelle il a consacré, par ailleurs, plusieurs livres.

(Eva Ségal)

Mots clés

  • Comolli
  • Jean-Louis : 1941-

Cinéphile, critique, écrivain et cinéaste, Jean-Louis Comolli (né en 1941 en Algérie) a entretenu toute sa vie un rapport très intense avec le cinéma, objet de passion, de réflexion et d’engagement. Ginette Lavigne, qui a collaboré comme monteuse à nombre de ses films, lui donne l’occasion, à partir de citations de ses livres théoriques et de ses films, d’évoquer des souvenirs et d’exposer les principes au cœur de son travail de mise en scène.

Afin de mettre en évidence le lien dialectique existant entre sa pratique de réalisateur et ses réflexions théoriques, Ginette Lavigne a conçu en studio un dispositif en miroir qui confronte Jean-Louis Comolli simultanément aux questions qu’elle lui pose et aux images de ses propres films. Cette conversation partant des images et y revenant sans cesse lui permet de passer d’un souvenir d’enfance à une anecdote de tournage, puis de développer des idées de caractère général sur l’éthique du documentaire. Si les extraits de films suivent un ordre approximativement chronologique, depuis Tabarka 42/87 (1987) et Naissance d’un hôpital (1991) jusqu’aux films plus récents (Face aux fantômes, 2009), les propos de Comolli sur le cadre, le corps, le hors champ, le sujet filmé, le travelling, la distanciation ou la négation au cœur de l’affirmation empruntent un cheminement aussi libre et sensible que la musique de jazz à laquelle il a consacré, par ailleurs, plusieurs livres.

(Eva Ségal)

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