Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Jean Epstein, Young Oceans of Cinema

  • James June Schneider
2011
78

Synopsis

Pour aborder la large part maritime de l’œuvre d’Epstein, James Schneider retrouve les lieux qui ont inspiré le cinéaste et reconstitue visuellement certains plans. Extraits de films, citations de ses écrits, archives (interviews de sa sœur et collaboratrice Marie Epstein, de Jean Rouch, grand admirateur), et témoignages de descendants de marins qui l’ont aidé complètent ce portrait hanté par des images de mer en colère et le grondement du vent.

Né en Pologne en 1897, Jean Epstein étudie la médecine à Lyon avant d’aller vivre sa passion pour le cinéma à Paris. Il réalise plusieurs films pour Pathé avant de fonder sa propre société. La mer lui évoque à la fois la peur et la liberté. Il s’inspire des îliens bretons pour Finis terrae (1929), qui ouvre une série de films sur le sujet. Dans son importante œuvre écrite, il décrit la machine comme bien plus qu’un robot : elle est un personnage hanté, un œil qui change notre vision du monde (L’Intelligence d’une machine, 1946). Son goût des sciences et du cinéma en tant que technique se double d’une sensibilité de poète, l’ouvrant au fantastique et au mythologique. Après la guerre, une parenthèse très difficile pour lui, il retourne filmer Belle-Ile (Le Tempestaire, 1947) et varie la vitesse du son pour travailler le bruit des vagues. “Le cinéma… met du dieu partout, écrit-il, car le cinéma est seul capable de varier le temps.” Jean Epstein est disparu en mer en 1953.

(Martin Drouot)

Mots clés

  • cinéaste

Pour aborder la large part maritime de l’œuvre d’Epstein, James Schneider retrouve les lieux qui ont inspiré le cinéaste et reconstitue visuellement certains plans. Extraits de films, citations de ses écrits, archives (interviews de sa sœur et collaboratrice Marie Epstein, de Jean Rouch, grand admirateur), et témoignages de descendants de marins qui l’ont aidé complètent ce portrait hanté par des images de mer en colère et le grondement du vent.

Né en Pologne en 1897, Jean Epstein étudie la médecine à Lyon avant d’aller vivre sa passion pour le cinéma à Paris. Il réalise plusieurs films pour Pathé avant de fonder sa propre société. La mer lui évoque à la fois la peur et la liberté. Il s’inspire des îliens bretons pour Finis terrae (1929), qui ouvre une série de films sur le sujet. Dans son importante œuvre écrite, il décrit la machine comme bien plus qu’un robot : elle est un personnage hanté, un œil qui change notre vision du monde (L’Intelligence d’une machine, 1946). Son goût des sciences et du cinéma en tant que technique se double d’une sensibilité de poète, l’ouvrant au fantastique et au mythologique. Après la guerre, une parenthèse très difficile pour lui, il retourne filmer Belle-Ile (Le Tempestaire, 1947) et varie la vitesse du son pour travailler le bruit des vagues. “Le cinéma… met du dieu partout, écrit-il, car le cinéma est seul capable de varier le temps.” Jean Epstein est disparu en mer en 1953.

(Martin Drouot)

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

No results found.

D'autres pépites du monde documentaire

  • Marc Allégret
  • Alice Philippon
  • Rose Philippon
  • Xavier Palud