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Voyage au Congo

  • Marc Allégret
1927
84

Synopsis

Découvrir les images tournées par Marc Allégret, compagnon de voyage d’André Gide lors de leur périple africain de 1926, renvoie évidemment au récit laissé par André Gide lui-même dont la publication à l’époque contribua à ouvrir les yeux de beaucoup sur certaines réalités du colonialisme. La curiosité d’André Gide n’est pas essentiellement suscitée par l’exotisme. Ses périples africains sont à rapprocher de ses séjours en Union Soviétique. Découvrir, sous d’autres cieux, dans d’autres systèmes sociaux, comment les gens vivent est la grande affaire de Gide.
La première chose qui frappe le spectateur de ce film est l’absence des Blancs, des colons. Présents à l’ouverture du film le bateau, l’escale aux Canaries, le port ils vont disparaître pour ne revenir qu’à la fin du film, après un carton à l’intention sans doute ironique : ½ la civilisation ». En fait de civilisation, suit une séquence tournée à la mission protestante de Douala dans une école de filles, pendant la récréation. Images qui apparaissent soudain décalées, témoignant en quelque sorte du ridicule de l’entreprise civilisatrice plus facteur d’acculturation que d’émancipation.
Comme le précise le sous-titre que les auteurs ont donné au film, ce dont il s’agit c’est de rapporter quelques scènes de la vie indigène au Congo. C’est cette vie que découvre le spectateur, une vie qui semble figée dans la tradition, hors du temps.Autant le récit laissé par Gide s’attaque à la question du colonialisme autant les images que rapportent les deux voyageurs laissent de côté ces problèmes. Pour autant le film n’en est pas moins un plaidoyer pour l’Afrique en exposant ces images simples, fortes d’un réel pouvoir de séduction, peu à peu se dégage l’idée d’un univers bien différent de l’image qui en était jusque là donnée.Les voyageurs rencontrent notamment les N’Zakaras, les dapkas, les bayas, les saras, les massas, les moundangs, les foulbés

Mots clés

Découvrir les images tournées par Marc Allégret, compagnon de voyage d’André Gide lors de leur périple africain de 1926, renvoie évidemment au récit laissé par André Gide lui-même dont la publication à l’époque contribua à ouvrir les yeux de beaucoup sur certaines réalités du colonialisme. La curiosité d’André Gide n’est pas essentiellement suscitée par l’exotisme. Ses périples africains sont à rapprocher de ses séjours en Union Soviétique. Découvrir, sous d’autres cieux, dans d’autres systèmes sociaux, comment les gens vivent est la grande affaire de Gide.
La première chose qui frappe le spectateur de ce film est l’absence des Blancs, des colons. Présents à l’ouverture du film le bateau, l’escale aux Canaries, le port ils vont disparaître pour ne revenir qu’à la fin du film, après un carton à l’intention sans doute ironique : ½ la civilisation ». En fait de civilisation, suit une séquence tournée à la mission protestante de Douala dans une école de filles, pendant la récréation. Images qui apparaissent soudain décalées, témoignant en quelque sorte du ridicule de l’entreprise civilisatrice plus facteur d’acculturation que d’émancipation.
Comme le précise le sous-titre que les auteurs ont donné au film, ce dont il s’agit c’est de rapporter quelques scènes de la vie indigène au Congo. C’est cette vie que découvre le spectateur, une vie qui semble figée dans la tradition, hors du temps.Autant le récit laissé par Gide s’attaque à la question du colonialisme autant les images que rapportent les deux voyageurs laissent de côté ces problèmes. Pour autant le film n’en est pas moins un plaidoyer pour l’Afrique en exposant ces images simples, fortes d’un réel pouvoir de séduction, peu à peu se dégage l’idée d’un univers bien différent de l’image qui en était jusque là donnée.Les voyageurs rencontrent notamment les N’Zakaras, les dapkas, les bayas, les saras, les massas, les moundangs, les foulbés

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