L’hypermarché de Flins. Un marathon de la parole réunit trois candidates. Le jeu est insidieux : raconter sa vie d’un trait à partir d’un objet personnel. Jacqueline choisit une cuvette, Angèle, sa robe de 1954, Barbara, un lampadaire. Paroles de femmes chaotiques et impudiques face aux badauds amusés, ahuris : la théâtralité fait effraction entre le réel et sa représentation télévisuelle.