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Intersection conique de Gordon Matta-Clark

  • Marc Petitjean
2001
11

Synopsis

Lorsque le réalisateur rencontre Gordon Matta-Clark en 1975 à la Biennale de Paris, ce dernier cherche un lieu entre les Halles et le futur centre Georges Pompidou pour une œuvre en projet. Marc Petitjean lui indique un immeuble abandonné que lui-même photographie depuis plus d’un an. Constitué principalement du document vidéo réalisé alors, ce film est un témoignage sur une œuvre éphémère.

Le projet de Gordon Matta-Clark consistait à découper le volume d’un cône au travers de deux immeubles. Légèrement déformé vers le haut, ce cône devait s’organiser autour d’un axe central formant un angle de 45° avec la rue. Semblable dans sa structure à celui que prend toute lumière dont l’origine est limitée, ce cône devait proposer un type de “son et lumière” particulier, ouvert sur les ambiances naturelles de la rue. En taillant peu à peu dans l’immeuble en ruine les contours de cette figure géométrique et pour “sortir des gravats une forme correcte qui corresponde à une idée”, l’artiste s’est investi physiquement pendant deux semaines. Pour Marc Petitjean, le contraste entre l’urgence de cette action et la longue période pendant laquelle il avait lui-même fréquenté ce lieu destiné à une destruction imminente, constitue une trame sensible où Gordon Matta-Clark représente le “dernier habitant, à la fois fulgurant et inattendu, du 29 de la rue Beaubourg”.

(Christine Rheys)

Mots clés

  • Gordon
  • Matta-Clark
  • performance artistique

Lorsque le réalisateur rencontre Gordon Matta-Clark en 1975 à la Biennale de Paris, ce dernier cherche un lieu entre les Halles et le futur centre Georges Pompidou pour une œuvre en projet. Marc Petitjean lui indique un immeuble abandonné que lui-même photographie depuis plus d’un an. Constitué principalement du document vidéo réalisé alors, ce film est un témoignage sur une œuvre éphémère.

Le projet de Gordon Matta-Clark consistait à découper le volume d’un cône au travers de deux immeubles. Légèrement déformé vers le haut, ce cône devait s’organiser autour d’un axe central formant un angle de 45° avec la rue. Semblable dans sa structure à celui que prend toute lumière dont l’origine est limitée, ce cône devait proposer un type de “son et lumière” particulier, ouvert sur les ambiances naturelles de la rue. En taillant peu à peu dans l’immeuble en ruine les contours de cette figure géométrique et pour “sortir des gravats une forme correcte qui corresponde à une idée”, l’artiste s’est investi physiquement pendant deux semaines. Pour Marc Petitjean, le contraste entre l’urgence de cette action et la longue période pendant laquelle il avait lui-même fréquenté ce lieu destiné à une destruction imminente, constitue une trame sensible où Gordon Matta-Clark représente le “dernier habitant, à la fois fulgurant et inattendu, du 29 de la rue Beaubourg”.

(Christine Rheys)

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