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Impression Yona Friedman

  • Mathieu Vadepied
2009
42

Synopsis

L’architecte utopiste Yona Friedman (né en 1923) laisse Mathieu Vadepied fureter dans son appartement parisien, s’attarder sur les innombrables livres, objets, maquettes et autres documents qui s’accumulent un peu partout. On le voit vivre, dessiner, réfléchir, recycler. Il s’exprime sur le monde, la vie, le rôle de l’architecture et ses choix personnels : ceux d’un homme libre et respectueux de la liberté avant tout.

Dans son livre L’Architecture de survie. Une philosophie de la pauvreté (1978), Yona Friedman défend l’idée que vivre, c’est survivre. “Vivre dans les conditions qu’on a”, sans vouloir en imposer aux autres, à la nature, en croyant qu’on peut changer les choses. S’adapter est donc vital. Pour lui, l’improvisation prime sur la planification. En urbanisme et en architecture, cela se traduit non pas par une disqualification du projet mais par la prise en compte du rôle de l’usager. Celui-ci doit pouvoir “transformer son appartement, mais aussi la ville”, ce que favorise l’architecte en choisissant des techniques de construction simples. A Madras, par exemple, les habitants aident à l’édification d’un musée justement dédié à ce type de technologies. Naît aussi le concept de “ville spatiale”, fondé sur la libération de l’espace au sol, grâce à des structures élevées posées sur des tours-escaliers. En dessous : de l’ancien, du provisoire, des espaces verts…

(Annick Spay)

Mots clés

  • Architecture
  • Portrait
  • Urbanisme

L’architecte utopiste Yona Friedman (né en 1923) laisse Mathieu Vadepied fureter dans son appartement parisien, s’attarder sur les innombrables livres, objets, maquettes et autres documents qui s’accumulent un peu partout. On le voit vivre, dessiner, réfléchir, recycler. Il s’exprime sur le monde, la vie, le rôle de l’architecture et ses choix personnels : ceux d’un homme libre et respectueux de la liberté avant tout.

Dans son livre L’Architecture de survie. Une philosophie de la pauvreté (1978), Yona Friedman défend l’idée que vivre, c’est survivre. “Vivre dans les conditions qu’on a”, sans vouloir en imposer aux autres, à la nature, en croyant qu’on peut changer les choses. S’adapter est donc vital. Pour lui, l’improvisation prime sur la planification. En urbanisme et en architecture, cela se traduit non pas par une disqualification du projet mais par la prise en compte du rôle de l’usager. Celui-ci doit pouvoir “transformer son appartement, mais aussi la ville”, ce que favorise l’architecte en choisissant des techniques de construction simples. A Madras, par exemple, les habitants aident à l’édification d’un musée justement dédié à ce type de technologies. Naît aussi le concept de “ville spatiale”, fondé sur la libération de l’espace au sol, grâce à des structures élevées posées sur des tours-escaliers. En dessous : de l’ancien, du provisoire, des espaces verts…

(Annick Spay)

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