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I don’t belong anywhere – Le Cinéma de Chantal Akerman

  • Marianne Lambert
2015
68

Synopsis

Filmée à New-York, Bruxelles, Paris et en Israël, la cinéaste Chantal Akerman (1950-2015) retrace face caméra son itinéraire artistique et géographique du court-métrage Saute ma ville (1968) à son dernier film No Home Movie, alors en montage avec Claire Atherton. Au témoignage de celle-ci, le film adjoint ceux de sa fidèle actrice Aurore Clément et de réalisateur Gus Van Sant -grand admirateur d’Akerman- et d’abondants extraits de films. Guidée uniquement par son désir intuitif de tourner, qu’on retrouve aussi bien dans la conception des films que dans le cadrage des plans (comme l’explique Claire Atherton), Akerman a inventé un cinéma singulier, identifiable par un rapport au temps qui rend les durées sensibles au spectateur et par la frontalité de ses plans, où l’attention, toute matérielle, porte sur les corps, les gestes et le son. Un regard “architectural sur ses personnages”, selon Gus Van Sant, pour qui Jeanne Dielman… (1975) reste une référence essentielle de Last Days (2005). Akerman évoque ses lieux de tournages, liés à des souvenirs personnels ou des visions intimes (New-York vu d’avion donnera naissance à News From Home 1977) : des lieux où perce sous les images la présence d’un passé enfoui, que la cinéaste n’explicite jamais; Fille de déportée, elle considère que les camps d’extermination ont amené dans l’art une rupture qui empêche de montrer et de dire. Reste la sensation diffuse… (Pierre Eugène)

Mots clés

  • Chantal Akerman
  • Cinéma
  • Portrait

Filmée à New-York, Bruxelles, Paris et en Israël, la cinéaste Chantal Akerman (1950-2015) retrace face caméra son itinéraire artistique et géographique du court-métrage Saute ma ville (1968) à son dernier film No Home Movie, alors en montage avec Claire Atherton. Au témoignage de celle-ci, le film adjoint ceux de sa fidèle actrice Aurore Clément et de réalisateur Gus Van Sant -grand admirateur d’Akerman- et d’abondants extraits de films. Guidée uniquement par son désir intuitif de tourner, qu’on retrouve aussi bien dans la conception des films que dans le cadrage des plans (comme l’explique Claire Atherton), Akerman a inventé un cinéma singulier, identifiable par un rapport au temps qui rend les durées sensibles au spectateur et par la frontalité de ses plans, où l’attention, toute matérielle, porte sur les corps, les gestes et le son. Un regard “architectural sur ses personnages”, selon Gus Van Sant, pour qui Jeanne Dielman… (1975) reste une référence essentielle de Last Days (2005). Akerman évoque ses lieux de tournages, liés à des souvenirs personnels ou des visions intimes (New-York vu d’avion donnera naissance à News From Home 1977) : des lieux où perce sous les images la présence d’un passé enfoui, que la cinéaste n’explicite jamais; Fille de déportée, elle considère que les camps d’extermination ont amené dans l’art une rupture qui empêche de montrer et de dire. Reste la sensation diffuse… (Pierre Eugène)

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