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Films rêvés (Les)

  • Eric Pauwels
2010
180

Synopsis

En consacrant un film fleuve, et foisonnant, aux voyages imaginaires, Éric Pauwels inscrit son œuvre dans une grande tradition littéraire, qui part peut-être d’Homère, mais ne s’arrête certes pas à James Joyce. En se retranchant derrière les murs de sa petite maison bleue au fond du jardin, il ouvre tout grand les portes de sa pensée cachée, il libère son intellect qui peut désormais traquer les souvenirs, s’épanouir dans un grand brassage d’actions réelles ou rêvées. Quoi de plus normal, en effet, pour un cinéaste habitué à traduire la vie en images, que de rêver les films qu’il pourrait ou aurait pu faire ? Mais quoi de plus singulier que de coucher ces rêves, par essence disparates et évanescents, sur la pellicule ? La matière brute très basique (photos jaunies, cartes, journaux, coquillages) qui sert de support à l’évasion est enrichie chez cet émule de Jean Rouch par un intense et minutieux travail sur le montage, ses subtiles combinaisons, ses altérations et ses recompositions. Le cinéma tout entier est revisité, non seulement à travers les traces qu’il a laissées depuis plus de cent ans, mais aussi à travers sa grammaire, son pouvoir de séduction, sa capacité à tout montrer, y compris l’invisible.

Mots clés

En consacrant un film fleuve, et foisonnant, aux voyages imaginaires, Éric Pauwels inscrit son œuvre dans une grande tradition littéraire, qui part peut-être d’Homère, mais ne s’arrête certes pas à James Joyce. En se retranchant derrière les murs de sa petite maison bleue au fond du jardin, il ouvre tout grand les portes de sa pensée cachée, il libère son intellect qui peut désormais traquer les souvenirs, s’épanouir dans un grand brassage d’actions réelles ou rêvées. Quoi de plus normal, en effet, pour un cinéaste habitué à traduire la vie en images, que de rêver les films qu’il pourrait ou aurait pu faire ? Mais quoi de plus singulier que de coucher ces rêves, par essence disparates et évanescents, sur la pellicule ? La matière brute très basique (photos jaunies, cartes, journaux, coquillages) qui sert de support à l’évasion est enrichie chez cet émule de Jean Rouch par un intense et minutieux travail sur le montage, ses subtiles combinaisons, ses altérations et ses recompositions. Le cinéma tout entier est revisité, non seulement à travers les traces qu’il a laissées depuis plus de cent ans, mais aussi à travers sa grammaire, son pouvoir de séduction, sa capacité à tout montrer, y compris l’invisible.

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