Si le cinéma en était resté au stade du muet, peut-être aurait-il contribué à créer un langage des signes universel. Filmer un corps en mouvement est en effet déjà faire état d’un langage. Harun Farocki le sait bien, qui nous démontre ici, par le biais de nombreux extraits de films, les capacités énonciatives de la main, et pointe toute la richesse de la rencontre entre un « média » du toucher et un autre du regard.