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Daniel Schmid, le chat qui pense

  • Benny Jaberg
  • Pascal Hofmann
2010
83

Synopsis

Portrait sensible et poétique réalisé après la mort de Daniel Schmid (1941-2006), Le chat qui pense retrace la vie du cinéaste suisse grâce aux témoignages de cinq proches et collaborateurs (Ingrid Caven, Renato Berta, Werner Schroeter, Bulle Ogier et Shiguehiko Hasumi). Voyage parmi les images, le film entremêle extraits de films et de tournages, photographies et entretiens, plongeant dans les visions oniriques du cinéaste.

De son enfance dans un hôtel retiré dans les Grisons jusqu’à Tokyo, en passant par Paris, Berlin et Munich, la vie de Daniel Schmid aura été faite de constants allers-retours. Des premiers films, début des années 1970, au Léopard d’honneur qui lui fut attribué à Locarno en 1999, Hofmann et Jaberg évoquent la carrière d’un cinéaste qui n’a jamais séparé son travail de ses rencontres. Celles avec R. W. Fassbinder (avec qui il écrira et coréalisera des films) et Ingrid Caven (sa muse) seront déterminantes, lui permettant de dépasser les idéologies politiques pour trouver son langage propre. Style unique, onirique et baroque jusqu’au kitsch, inspiré par le glamour d’actrices comme Marlène Dietrich, par l’opéra, par Murnau, Sternberg ou Sirk – style camp, selon Schroeter, citant Susan Sontag. Son chef opérateur, Renato Berta, témoigne de tournages conflictuels, compensés par le grand talent de conteur du cinéaste, pour qui “le visible chez les gens est plus mystérieux que l’invisible”.

(Pierre Eugène)

Mots clés

  • Daniel : 1941-2006
  • Schmid

Portrait sensible et poétique réalisé après la mort de Daniel Schmid (1941-2006), Le chat qui pense retrace la vie du cinéaste suisse grâce aux témoignages de cinq proches et collaborateurs (Ingrid Caven, Renato Berta, Werner Schroeter, Bulle Ogier et Shiguehiko Hasumi). Voyage parmi les images, le film entremêle extraits de films et de tournages, photographies et entretiens, plongeant dans les visions oniriques du cinéaste.

De son enfance dans un hôtel retiré dans les Grisons jusqu’à Tokyo, en passant par Paris, Berlin et Munich, la vie de Daniel Schmid aura été faite de constants allers-retours. Des premiers films, début des années 1970, au Léopard d’honneur qui lui fut attribué à Locarno en 1999, Hofmann et Jaberg évoquent la carrière d’un cinéaste qui n’a jamais séparé son travail de ses rencontres. Celles avec R. W. Fassbinder (avec qui il écrira et coréalisera des films) et Ingrid Caven (sa muse) seront déterminantes, lui permettant de dépasser les idéologies politiques pour trouver son langage propre. Style unique, onirique et baroque jusqu’au kitsch, inspiré par le glamour d’actrices comme Marlène Dietrich, par l’opéra, par Murnau, Sternberg ou Sirk – style camp, selon Schroeter, citant Susan Sontag. Son chef opérateur, Renato Berta, témoigne de tournages conflictuels, compensés par le grand talent de conteur du cinéaste, pour qui “le visible chez les gens est plus mystérieux que l’invisible”.

(Pierre Eugène)

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