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Avril 50

  • Bénédicte Pagnot
2006
32

Synopsis

L’histoire des luttes ouvrières peut aussi se raconter en bande dessinée. En avril 1951, une grève des arsenaux paralyse Brest. Au cours d’une manifestation, un militant est abattu, d’autres blessés par balles. Cet épisode tragique est au centre du scénario d’Un homme est mort (éd. Futuropolis). Et le héros de cette histoire véridique n’est autre que le reporter René Vautier, 22 ans alors, qui avait mis sa caméra au service des grévistes.

Tourné en 2006 au moment où l’album est sous presse, le film documente sa genèse, depuis la conception du scénario par Kris (né en 1972) jusqu’au dessin et à la mise en couleurs de chaque planche par Étienne Davodeau (né en 1965). Élevé à Brest dans une famille de militants communistes, Kris connaissait déjà cette histoire par les récits de son grand-père. La lecture des mémoires de René Vautier, Caméra citoyenne (éd. Apogée, 1998), a servi de déclencheur. Ensuite, Kris a poursuivi l’enquête en plongeant dans les archives de la mairie et de la Cinémathèque de Bretagne. Pour Étienne Davodeau qui jusque là avait été le seul scénariste de ses albums, cette collaboration a été une expérience riche. Si Kris a apporté le matériau documentaire, c’est ensemble qu’ils ont bâti un scénario, en partie fictif, autour du personnage de René Vautier et de ses deux gardes du corps cégétistes, un gros benêt costaud et un petit futé agile.

(Eva Ségal)

Mots clés

L’histoire des luttes ouvrières peut aussi se raconter en bande dessinée. En avril 1951, une grève des arsenaux paralyse Brest. Au cours d’une manifestation, un militant est abattu, d’autres blessés par balles. Cet épisode tragique est au centre du scénario d’Un homme est mort (éd. Futuropolis). Et le héros de cette histoire véridique n’est autre que le reporter René Vautier, 22 ans alors, qui avait mis sa caméra au service des grévistes.

Tourné en 2006 au moment où l’album est sous presse, le film documente sa genèse, depuis la conception du scénario par Kris (né en 1972) jusqu’au dessin et à la mise en couleurs de chaque planche par Étienne Davodeau (né en 1965). Élevé à Brest dans une famille de militants communistes, Kris connaissait déjà cette histoire par les récits de son grand-père. La lecture des mémoires de René Vautier, Caméra citoyenne (éd. Apogée, 1998), a servi de déclencheur. Ensuite, Kris a poursuivi l’enquête en plongeant dans les archives de la mairie et de la Cinémathèque de Bretagne. Pour Étienne Davodeau qui jusque là avait été le seul scénariste de ses albums, cette collaboration a été une expérience riche. Si Kris a apporté le matériau documentaire, c’est ensemble qu’ils ont bâti un scénario, en partie fictif, autour du personnage de René Vautier et de ses deux gardes du corps cégétistes, un gros benêt costaud et un petit futé agile.

(Eva Ségal)

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