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André Frénaud, haineusement mon amour, la poésie

  • Jacques Deschamps
1905
50

Synopsis

Entretien mené par Bernard Pingaud ; Avec la participation de la Direction du livre et de la lecture “Ce film est d’abord un portrait. Ami et familier d’André Frénaud depuis bientôt trente ans, j’ai essayé d’être, entre le spectateur et lui, un intermédiaire aussi discret que possible, me bornant à susciter réflexions et confidences quand le moment ou le lieu n’y suffisaient pas. Nous nous sommes promenés dans la maison de Bussy-le-Grand où il passe la plus grande partie de son temps, autour de cette maison, et dans les villages environnants, là où est son “pays” : non pas celui de l’enfance, mais celui, très proche, qu’il s’est choisi pour y vivre, en vrai Bourguignon. Ce lieu fait partie, pour moi, non seulement de la vie d’André, mais de sa poésie dont il est comme le prolongement, la “demeure” finale. La simplicité d’André Frénaud, l’absence de vanité qui le caractérise – même si la fierté se rencontre chez lui, une fierté à la mesure de l’exigence qu’il met en toutes choses – m’ont permis de me tenir près de lui le temps qui nous était nécessaire pour nous faire à l’idée de ce film (pour commencer à le voir, à imaginer la présence d’une caméra entre nous, face à lui). J’ai ainsi pu, grâce à ce temps précieux qu’il m’accordait, entendre le silence de sa maison, observer les parcours de la lumière qui la traverse, le voir ouvrir et feuilleter lentement ses propres livres, l’entendre lire certains poèmes” (Bernard Pingaud). Les paroles et les silences qui s’échangent avec Bernard Pingaud en contrepoint des lectures – certains poèmes s’y trouvant commentés – concourent avec elles à nous faire franchir le seuil de l’œuvre immense de ce poète secret, “donateur à force d’attendre”, “homme parmi les hommes” – c’est ainsi qu’il aime à se définir lui-même – dont la forte conscience critique imprègne toute la poésie.

Mots clés

Entretien mené par Bernard Pingaud ; Avec la participation de la Direction du livre et de la lecture “Ce film est d’abord un portrait. Ami et familier d’André Frénaud depuis bientôt trente ans, j’ai essayé d’être, entre le spectateur et lui, un intermédiaire aussi discret que possible, me bornant à susciter réflexions et confidences quand le moment ou le lieu n’y suffisaient pas. Nous nous sommes promenés dans la maison de Bussy-le-Grand où il passe la plus grande partie de son temps, autour de cette maison, et dans les villages environnants, là où est son “pays” : non pas celui de l’enfance, mais celui, très proche, qu’il s’est choisi pour y vivre, en vrai Bourguignon. Ce lieu fait partie, pour moi, non seulement de la vie d’André, mais de sa poésie dont il est comme le prolongement, la “demeure” finale. La simplicité d’André Frénaud, l’absence de vanité qui le caractérise – même si la fierté se rencontre chez lui, une fierté à la mesure de l’exigence qu’il met en toutes choses – m’ont permis de me tenir près de lui le temps qui nous était nécessaire pour nous faire à l’idée de ce film (pour commencer à le voir, à imaginer la présence d’une caméra entre nous, face à lui). J’ai ainsi pu, grâce à ce temps précieux qu’il m’accordait, entendre le silence de sa maison, observer les parcours de la lumière qui la traverse, le voir ouvrir et feuilleter lentement ses propres livres, l’entendre lire certains poèmes” (Bernard Pingaud). Les paroles et les silences qui s’échangent avec Bernard Pingaud en contrepoint des lectures – certains poèmes s’y trouvant commentés – concourent avec elles à nous faire franchir le seuil de l’œuvre immense de ce poète secret, “donateur à force d’attendre”, “homme parmi les hommes” – c’est ainsi qu’il aime à se définir lui-même – dont la forte conscience critique imprègne toute la poésie.

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