Au nom de la science suit Hélène, Rita, Pascal et les autres qui travaillent dans un lieu bien singulier aux portes de Strasbourg, le Fort Foch. Cette ancienne forteresse accueille désormais le Silabe, un centre de primatologie où plus de 600 singes de neuf espèces différentes sont observés, étudiés, soignés, et pour certains, orientés vers des laboratoires de recherches. La science a besoin d’expérimenter sur les primates avant les essais cliniques sur les humains.
Nous allons partager leur quotidien au contact des animaux, les suivre dans leurs missions où certains d’entre eux sont au service de la santé humaine.
Face aux critiques de l’extérieur et pour la première fois, ces femmes et ces hommes nous parlent, sans fard, de leur engagement et de leurs convictions.
EXTRAIT DE L’ARTICLE DE SOPHIE GUEFFIER – FRANCE 3 GRAND EST (à lire en intégralité ici) :
« Au nom de la science, découvrez ce laboratoire qui gère des animaux destinés à l’expérimentation
Ce pourrait être un énoncé d’épreuve de philosophie au Baccalauréat. « La santé de l’homme justifie-t-elle le recours à l’expérimentation animale ». Vous avez quatre heures.
En attendant que la société trouve une alternative, le débat la secoue et la réalité s’impose : l’expérimentation sur les animaux perdure dans le cadre de la recherche pharmaceutique.
Près de Strasbourg, dans l’ancien fort Foch s’est implanté le Silabe, un centre de primatologie. Il accueille des animaux d’élevage durant une période donnée, avant leur départ pour les laboratoires de recherche des industries pharmaceutiques (entre autres). Le personnel, qui y assure le quotidien, les soins et le bien-être des singes, lémuriens et autres primates, est convaincu et témoigne du bienfondé de leur activité.
(…)
Le chemin vers une solution acceptable pour tous, scientifiques et protecteurs des animaux est encore long. Reste une question sans réponse. Qui, du chercheur ou du militant contre l’expérimentation animale, est le plus hypocrite ? Celui qui se retranche derrière une grande cause et accepte de faire souffrir (ou de laisser faire souffrir) un être » au nom de la science« ? Ou celui qui bénéficie des médicaments et autres traitements en se pinçant le nez et en fermant les yeux ? »
« En tant que réalisateur je m’efforce de montrer le monde tel qui est, avec ses plaies et ses failles en observant avec poésie les hommes et les femmes qui s’interrogent et/ou agissent sur un territoire d’ici ou d’ailleurs. »
Jean-Michel Dury est un réalisateur et scénariste originaire du Grand Est. Il a réalisé des documentaires explorant des thèmes variés tels que le handicap (La Part de rêve), le sport (Le Paris de Medhi), la spiritualité (Druides néo) ou encore la maladie (Ils ont guéri du cancer).
En 2021, il signe un documentaire plus intime, Son foulard à mon cou, dans lequel il aborde le travail du deuil après le décès de sa compagne.
