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Festival du Film de l’Est 2024 | compétition documentaireCycle | Films en Grand Est

« Vivant, les chemins de la mémoire » de Valens Kabarari et « Bien entendu » de Anna Graffmann | Festival du film de l’Est 2024

samedi 19 octobre 2024
à 13:30
Cinéma Cosmos, Strasbourg

Double séance documentaire #5 (films en compétition). Projections des films “Vivant, les chemins de la mémoire »” de Valens Kabarari (60mn, 2023, autoproduction) et “Bien entendu” de Anna Graffmann (21mn, 2023, autoproduction) dans le cadre du FFE / Festival du film de l’Est 2024 proposé par l’association LabFilms. En partenariat avec Le Lieu documentaire et Focus Films Grand Est.

Les projections sont suivies d’une rencontre avec les réalisatrices.

La séance est précédée par la diffusion de “L’expression de la démocratie” de romain Pfeiffer (1968 – 2min14). Film issu des collections de MIRA, Cinémathèque régionale numérique

Les tarifs de projection au cinéma Cosmos s’appliquent à toutes leurs séances respectives.

  • Anna Graffmann
2023
21'
  • Autoproduction

Avez-vous déjà fait l’expérience de vous bander les yeux et d’essayer de vous repérer uniquement avec vos autres sens ? C’est un exercice compliqué n’est-ce pas ? C’est justement ce que vit Franck tous les jours depuis qu’il a perdu la vue à ses quatorze ans.

Pourtant, malgré toutes les épreuves que la vie lui a imposé, Franck ne s’est pas laissé abattre par la maladie et continue de vivre ses passions dans la nature.

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  • Valens Kabarari
2023
60'
  • Autoproduction
  • Baho Productions

“Vivant, les chemins de la mémoire” retrace les trois jours ou trois semaines – le moment de la fuite étant incertaine – de Cyuga à Jali, en passant par le mémorial de Rubingo où reposent les corps de la famille Kabarari.

Valens Kabarari raconte à sa sœur aînée Judence le périple de leur famille pendant le génocide perpètre contre Tutsi au Rwanda en 1994.

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Valens Kabarari et Elise Delage se rencontrent à travers l’ONG Ibuka, Mémoire et Justice. Ils créent alors ensemble des temps d’échange avec un groupe de jeunes tutsis rescapés résidents à Lyon qui aboutissent à une transmission publique et théâtralisée : « TUTSI  !  – Paroles de rescapés par les rescapés eux-mêmes ». Le jour où Valens souhaite écrire sa propre histoire, Elise l’accompagne dans ce processus de mise en récit et « Vivant » est le fruit de ce travail à quatre mains.

« VIVANT » DE VALENS KABARARI ET ÉLISE DELAGE
UTOPIA ÉDITIONS, COLLECTION LATITUDES, 2019

« Quand le président Habyarimana s’est fait abattre le 6 avril au soir, nous étions déjà au lit. Ce sont les cris et les chants qui nous ont réveillés le lendemain matin : Ikinani cyahanutse ‘‘ L’invincible est tombé ! ’’ résonnait dans tout le quartier pour célébrer l’assassinat de celui qui se faisait appeler Ikinani, ‘‘ l’invincible ’’. Ce matin-là, ma seule envie était de sortir dans la rue pour chanter avec mes camarades. Mais rapidement, à travers les yeux de mon père, j’ai compris qu’il ne fallait pas se réjouir : cette fête-là, je n’y avais pas droit, la nôtre allait bientôt commencer… »

Valens a 7 ans quand commence le génocide des Tutsis au Rwanda en avril 1994. Il perd pratiquement la totalité des membres de sa famille, mais aussi son village, ses voisins, sa parole, et c’est tout un pan de sa vie qui s’efface dans l’horreur. Aujourd’hui, Valens adulte convoque tendrement le gamin qu’il était. 

C’est à travers ce regard d’enfant que nous découvrons la montée du racisme entre compagnons de jeu, le déclenchement et la sauvagerie du génocide, la course de survie qui se met alors en place, les pertes, l’humour qui permet de lutter contre la peur, le sauvetage, puis, toutes les questions qui se posent, quand, tout jeune garçon, on devient seul responsable de sa vie et de sa destinée.
Un récit universel sur la pulsion de vie.

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