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Cycle | Focus Films Grand Est

“Vendanger fatigue – Mémoire d’une femme qui n’avait pas d’histoire” de Quentin Bernard

jeudi 09 février 2023
à 18:30
Maison de l'image, Strasbourg

“Vendanger Fatigue – Mémoire d’une femme qui n’avait pas d’histoire” est une réinvention d”un dialogue. C’est un film sur le silence, sur une parole qui a toujours été empêchée d’affleurer.

Vendanger fatigue – Mémoire d’une femme qui n’avait pas d’histoire
Quentin Bernard | 2022 | 40’ | La Polka | En VO alsacienne sous titrée en français
La projection sera précédée la présentation de son court métrage “Odette au Printemps” 2017 |14′ | TyFilms

Entrée libre | En présence du réalisateur
Avec le soutien de Focus Films Grand Est et de l’OLCA (Office pour la Langue et les Cultures d’Alsace et de Moselle)

Lina est enterrée au cimetière de Riquewihr. À la cérémonie funéraire, le pasteur a parlé d’une femme passionnée par son jardin, dévouée pour son mari, ses enfants et ses petits-enfants. Et c’est tout.

Quelque temps avant sa mort, j’ai réussi à la convaincre de filmer un entretien avec elle loin de sa maison, mais son mari nous a suivi. Lina n’était pas tranquille et a arrêté de parler.

Dans Vendanger fatigue – Mémoire d’une femme qui n’avait pas d’histoire, deux personnages puisent dans le réel et redessinent ce dialogue inachevé. C’est un film sur le silence, sur une parole qui a toujours été empêchée d’affleurer.

 

Quentin Bernard est né et a grandi en Alsace, puis a entrepris des études de cinéma en région parisienne.
Diplômé d’un Master « Réalisation et Création » à l’Université Paris VIII, il réalise en 2014 son premier documentaire Enquête familiale en pays limitrophe, qui porte sur l’expérience de son grand-père pendant la Guerre d’Algérie.

Vidéaste pour le spectacle vivant, il a réalisé une vingtaine de captations et teasers de théâtre et de danse entre 2015 et 2018.
Installé en Centre Bretagne depuis 2016, il réalise avec l’association Ty Films de Mellionnec des films documentaires en lien avec les collectivités et le territoire bretons (notamment l’un des quatre « portraits de Mellionnec » de 2017 : Odette au printemps), et anime les ateliers jeunesse « Viens faire ton cinéma ».

Résident permanent de la Maison des Auteurs installée dans le village, il a également réalisé, en 2017, deux clips tournés en Bretagne (Seul le Silence pour Gelatine Turner, et Ciel Bleu pour Barbarie Boxon).

Vendanger Fatigue – Mémoire d’une femme qui n’avait pas d’histoire est son deuxième film en tant qu’auteur – réalisateur.

Lire la vidéo sur VendangerFatigue-QuentinBernard-lelieudocumentaire-alsace-10
Quentin Bernard à propos de son film “Vendanger fatigue…”

« Lina, la mère de mon père, est enterrée au cimetière de Riquewihr. À la cérémonie funéraire, le pasteur avait parlé d’une femme passionnée par son jardin, dévouée pour son mari, ses enfants et ses petits-enfants. Et c’était tout.

Avant sa mort, j’avais tenté plusieurs fois de la filmer.

Elle disait que ce n’était pas elle qu’il fallait que je filme, mais mon grand-père. Il était « celui qui parlait ». Et puis elle ajoutait, toujours, qu’elle n’avait pas d’histoire.

Mais un jour, elle a accepté que je filme un entretien avec elle. On est allé loin de la maison, sur sa parcelle de vigne.

Lina n’était pas tranquille, et très vite, elle a arrêté de parler. Cet entretien est resté inachevé.

Vendanger Fatigue – Mémoire d’une femme qui n’avait pas d’histoire, est une réinvention de ce dialogue. C’est un film sur le silence, sur une parole qui a toujours été empêchée d’affleurer.

L’usage du dialecte a représenté pour moi un choix déterminant, en même temps qu’une gageure, car – bien que ce soit la langue maternelle de mes parents – je ne sais pas le parler. Ce parti pris m’a permis de retrouver le phrasé, la locution et la sonorité de la voix de Lina, mais également d’avoir une proximité bien plus grande avec ce qu’elle m’a raconté de sa vie dans le dialogue original. »

“Odette au printemps”, un court métrage de Quentin Bernard

Odette, 80 ans, rejoint une amie proche pour nettoyer son « château », un vieux penty minuscule qui était la maison de sa grand-mère.
C’est l’occasion, en parallèle, d’entrer dans un conte : habillée d’un grand manteau rouge à capuche, Odette foule d’un bon pas le territoire vallonné de son enfance.

En voix-off, elle raconte les différentes expériences de sa vie qui lui ont permis d’être une femme libre.

odette-au-printemps-quentin bernard -le lieu documentaire - strasbourg

En écho, une sélection de films à consulter dans notre vidéothèque

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