Écrivain superstar et jeune fille indochinoise, voilà les deux facettes les plus connues de Marguerite Duras.
Mais remonter le fil de sa vie permet de rencontrer ses autres figures, toutes aussi fascinantes.
De Duras à Marguerite, ce film propose de suivre ce personnage bien ancré dans son siècle et dont l’existence aura été entièrement guidée par l’écriture.
« Ce qui caractérise par ailleurs ce film c’est que c’est un film de confinement : écrit pendant le premier confinement, monté pendant le deuxième, et diffusé à la télévision sans même une projection publique car les salles étaient toujours fermées.
C’était donc un an littéralement enfermée avec Duras, et je dois dire que la quitter à la fin de la production a été vraiment rude.
C’est ça qui est incroyable chez Duras, ce magnétisme qui fait que même disparue, elle continue à hanter les gens !! Et c’est cela que j’ai voulu rendre dans le film, cette capacité de Duras à nous envouter, et à faire de sa vie une œuvre totale, et parfois dévorante. »
— Extrait d’une interview de Lise Baron (site du Pôle cinéma audiovisuel des Pays de la Loire)

Après des études en histoire ancienne, Lise Baron se tourne vers la production de films documentaires. Elle collabore avec différentes sociétés durant une dizaine d’années, avant de se consacrer pleinement à la réalisation de documentaires qui questionnent l’engagement, qu’il soit politique, artistique ou plus intime. Parmi ses réalisations depuis 2018, « Étudiants, tous à l’usine ! – Itinéraires de maoïstes ouvriers », « La traite atlantique, archipel de la mémoire », « Marguerite Duras, l’écriture et la vie », « Dans nos prisons, histoire d’une lutte » (2022), « Les Années sida, à la mort, à la vie » (2023)
« Michel Foucault, le philosophe et le poisson rouge » et « Gustave Caillebotte, héros discret de l’impressionnisme » (2024).
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