



Samedi 19 octobre 2024 à 15h à Hautepierre : Sur les pas d’Assia Djebar à Hautepierre
Une promenade littéraire dans les rues du quartier strasbourgeois de Hautepierre. Strasbourg-Méditerranée poursuit sa lecture du roman de l’autrice et académicienne Assia Djebar (1936- 2015), « Les Nuits de Strasbourg » publié en 1997 chez Actes Sud.
Imaginée par l’historien Jean-Claude Richez, la promenade entraîne dans les rues et places pour une lecture des extraits du livre, dans les pas des personnages et dans les lieux qu’il évoque.
Dans ce roman, l’un des rares consacrés à Strasbourg, on suit Thelja, jeune étudiante et son double et amie, Eva, habitante de Hautepierre.
Les personnages se rencontrent au croisement des langues, des nationalités, des histoires, des mémoires, celles de la Seconde guerre mondiale, de la guerre d’Algérie, de l’immigration algérienne.Le roman raconte aussi le surgissement des fils ou petits-fils de ces migrants comme acteurs culturels de la ville et l’histoire du Théâtre de Hautepierre et du Maillon.
Précédés d’un « je me souviens… », des acteurs et actrices de cette période feront part de leur témoignage tout au long des lectures.
« Les Nuits de Strasbourg » d’Assia Djebar ‘Actes Sud, 1997)
Pour retrouver François, un amant de vingt ans son aîné, Thelja quitte Paris. Les amours brèves mais fulgurantes de cette femme, qu’un mari et un enfant attendent à Alger, et de ce Français veuf, tourmenté par le passé, dureront neuf nuits. Neuf nuits au cours desquelles se conjugueront leurs désirs, leurs émois, leurs plaisirs.
Au-dehors, la ville de Strasbourg se remet de son histoire récente et abrite d’autres personnages aussi troublants que les deux premiers : Eve, une petite juive enceinte des œuvres d’un jeune Allemand, Jacqueline qui monte Antigone dans un théâtre de banlieue, et d’autres encore, ombres qui hantent la scène avec leurs mémoires vives et sensibles.
Cantique d’amour, ode aux saveurs de la vie, ce roman ne manque pourtant pas d’exposer ses héros, sans fard, aux regards impitoyables de l’Histoire.
« (…) Oh Dieu, l’ivresse de déambuler, de goûter l’errance, plongée dans une telle intensité ! Jamais, pourvu que je marche, je ne cesserai de me sentir légère… »
— Assia Djebar, Les Nuits de Strasbourg (Actes Sud, p. 51)

jeudi 24 octobre à 18h30 au Lieu documentaire, à la Maison de l’image
Projection des films documentaires extraits de « Hautepierre triptyque » : 1. « Mémoire d’une cité promise » et « Leïla s’en va » de Patrice Muller, et Leïla Bouhmida.
« Leïla s’en va » (1994, 28 mn)
Leïla a 27 ans. Elle a grandi à Hautepierre, elle a vécu et travaillé à Hautepierre. Leïla aime Hautepierre et Hautepierre aime Leïla. À Hautepierre tout le monde connaît Leïla. Et Leïla connaît tout le monde. Mais Leïla a poussé dans Hautepierre comme une plante sauvage. Indomptable et indomptée. Alors Leïla s’en va.
Nostalgique et fière de sa mémoire, elle avoue sa lassitude, sa fragilité. Trop lourd à porter : « quand on aime Hautepierre, on quitte Hautepierre. Pas parce qu’on y vit mal mais parce que ça fait trop mal. »
En complément : autour d’Assia Djebar
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Samedi 19 octobre 2024 à 15h : promenade littéraire à Hautepierre
Pour rejoindre ce rendez-vous privilégiez les mobilités douces : vélo, tram ou bus.
> Tram : ligne A ou D arrêt Hôpital de Hautepierre.
> Bus : ligne 50 arrêt Shakespeare ou Dante.
Jeudi 24 octobre 2024 à 18h15 au Lieu documentaire
Pour rejoindre cette projection au Lieu documentaire, privilégiez les mobilités douces : vélo, tram ou bus.
> Tram > ligne C : arrêt « Faubourg de Saverne
ou lignes A, D : arrêt « Ancienne Synagogue / Les Halles »
ou « Gare centrale »