Cycle | Images du travail

« Les corps soignants » de Liza Le Tonquer

mardi 12 décembre 2023
à 18:30
Le Lieu documentaire, Maison de l'image, Strasbourg

La traversée de trois soignant·es dans un paysage médical désorienté.

 Un cycle de projections proposé par le laboratoire Sociétés, acteurs, gouvernement en Europe (SAGE), unité de recherche du CNRS – Université de Strasbourg et Le Lieu documentaire, dans le cadre du cycle « Images du travail ».

La séance est suivie d’une rencontre avec Fabien Brugière, maître de conférence en sociologie à l’Université de Strasbourg

Entrée gratuite.

 

  • Liza Le Tonquer
2019
  • Français
52'
  • Laurence Ansquer
  • TITA B PRODUCTIONS
C’est la traversée de trois soignants dans un paysage médical désorienté. Alain, Virginie et Sabine se forment à l’hypnose pour braver la tempête et retrouver le sens de leur métier. Malgré le manque criant de moyens et de personnels, ils tentent par leurs petites actions de ré-humaniser l’hôpital.
Liza-Le-Tonquer-le lieu documentaire
Biographie de Liza Le Tonquer
kubweb.media

Formée en sciences sociales en master Relations internationales, mondialisations et interculturalités, Liza part vivre deux ans en Amérique du Sud afin de travailler sur la mémoire de la dictature chilienne. C’est en allant recueillir les témoignages que l’envie de faire des films m’est venue.
En 2012, elle entame un master en écritures documentaires à l’université d’Aix-Marseille où elle réalise son premier film Les petits soldats de l’univers-cité, tourné lors de la lutte étudiante où derrière chaque bannière, des visages, des étudiants, tentent de défendre leurs convictions sans se laisser engloutir par la masse. Après ses études, Liza s’installe à Douarnenez, travaille à Tita Productions, poursuit son travail d’écriture tout en travaillant sur d’autres films.
En 2018 elle réalise Soy Emma pour la série des Portraits de Mellionnec.

Maxime Moriceau : Pourquoi avoir choisi l’hypnose comme porte d’entrée du milieu médical ?

Liza Le Tonquer : Tout est parti d’une rencontre avec une infirmière qui pratiquait l’hypnose. J’étais très curieuse de découvrir cette pratique qui pour moi relevait plutôt de l’imaginaire, dans un milieu aussi cartésien que celui de l’hôpital. En réalité, il y a deux entrées dans le film. Il y est beaucoup question de la relation thérapeutique. En tant que patiente, j’ai déjà été confrontée à des soignants assez durs. Il y a parfois de la violence dans les rapports en hôpital et je voulais savoir comment ces gens étaient formés. C’est pendant mes repérages dans une formation de soignants à Brest que j’ai pu voir comment la pratique de l’hypnose changeait leur rapport aux patients.

Maxime Moriceau le 1 novembre 2019 pour l’association Ty Films

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