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Foragers-Cueilleurs - Jumana Manna - le lieu documentaire - mois du doc 2023
Mois du doc 2023 | en Alsace

“Foragers” de Jumana Manna

jeudi 30 novembre 2023
à 18:30
Le Lieu documentaire, Maison de l'image, Strasbourg

→ Projection proposée en amont du Festival du film palestinien, organisé par collectif judéo-arabe et citoyen pour la Palestine.
Le festival initialement prévu en décembre 2023 est reporté à mars 2024.
Cette projection est proposée en partenariat avec Le Lieu documentaire,  pour clore le Mois du documentaire 2023

  • Jumana Manna
2022
64'
  • Jumana Manna

Sur le plateau du Golan, en Galilée et à Jérusalem, ramasser du za’atar (thym) et l’akkoub (artichaut) est passible de lourdes amendes. Entremêlant documentaire et fiction, les mains dans le parfum du za’atar ou les piquants de l’akkoub,

Cueilleurs décrit l’impact dramatique des lois israéliennes de protection de la nature sur les traditions immémoriales de la culture palestinienne et sur les cueilleuses et cueilleurs de plantes sauvages.

“(…) À travers une composition élaborée et extrêmement fine, des conversations et la mise en scène de défenses en salles d’audience (avec, en passant, une femme appelée par erreur “Varda” ; la référence au film de la grande cinéaste sur les glaneurs ne passera pas inaperçue), Jumana Mana – à l’évidence intimement liée à son sujet – parvient à capturer avec grâce l’amour, la résilience et la connaissance hérités de ces traditions (…)”
(Émilie Bujès –  festival Visions du Réel)

Jumana Manna est une artiste contemporaine palestinienne née en 1987 à Princeton (États-Unis), autrice notamment de films et sculptures. Ses œuvres explorent les relations de pouvoir et leurs matérialisations.

Elle habite à Berlin.

Jumana Manna naît aux États-Unis mais grandit à Jérusalem. Elle suit des cours à l’Académie nationale des beaux-arts d’Oslo et au California Institute of the Arts.

Dans les années 2010, elle participe à de nombreuses expositions personnelles ou collectives et à des festivals de cinéma. Son travail est exposé dans le pavillon des pays nordiques de la 57e Biennale de Venise, ainsi qu’à la Berlinale.

En 2010, Blessed Blessed Oblivion (vidéo, 23 min) se penche sur la culture « thug » du quartier de Silwan, à Jérusalem, et met en scène la masculinité des habitants, qui sont filmés chez le barbier, dans une station de lavage pour voitures, ou à la salle de musculation4. L’œuvre est inspirée de Scorpio Rising, film expérimental réalisé par Kenneth Anger en 1964 et fait partie des collections du Centre Pompidou.

En 2018, son long-métrage Wild Relatives suit le transfert de graines depuis la réserve mondiale de semences du Svalbard vers un centre de recherches syrien qui a dû se réimplanter au Liban à la suite de la guerre en Syrie. Le film explore de nombreux thèmes et suit plusieurs personnes en Norvège, en Syrie et au Liban, et privilégie aussi la contemplation.

En écho, une sélection de films à consulter dans notre vidéothèque

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