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Vivre en banlieue : la Parole d’un éducateur de rue

  • Jean-Baptiste Martin
  • Jean-Marie Petitclerc
  • Marie Mitterrand
2006
53

Synopsis

Si le film consigne la parole du prêtre salésien et éducateur Jean-Marie Petitclerc sur les moyens à développer pour réduire la fracture sociale des “quartiers”, le réalisateur suit aussi ses actions sur le terrain auprès des jeunes du Centre du Valdocco à Argenteuil. Pour Jean-Marie Petitclerc, membre du Conseil national des villes et de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, mixité sociale et mobilité sont deux facteurs essentiels d’insertion.
À la tribune du Sénat où il détonne quelque peu, ses analyses des causes de la violence urbaine relèvent d’une sociologie bien comprise. Sur des images d’archives d’un urbanisme “idéal” et celles, actuelles, d’une urbanisation incontrôlée, le film traduit le réquisitoire de Jean-Marie Petitclerc contre les politiques de zonage, facteurs de ségrégation et de violence.
Au Valdocco, l’éducateur met en place toute une série d’initiatives, modestes mais innovantes. Compétitions de moto avec des jeunes de milieux plus favorisés (“mixité et intégration des règles”) ; stage de menuiserie (“réhabiliter l’intelligence du travail manuel”) ; auto-financement d’études en entreprise (“ponctualité et relation fonctionnelle avec l’adulte”) ; réhabilitation des caves des cités (“réappropriation de l’ensemble du territoire”).
L’apprentissage de l’autonomie passe aussi par la capacité à “échapper à la tribalisation de sa cité” : visite de Paris en solo ou à deux ; chantier en pleine nature ou bateau-école.

Mots clés

  • mobilité

Si le film consigne la parole du prêtre salésien et éducateur Jean-Marie Petitclerc sur les moyens à développer pour réduire la fracture sociale des “quartiers”, le réalisateur suit aussi ses actions sur le terrain auprès des jeunes du Centre du Valdocco à Argenteuil. Pour Jean-Marie Petitclerc, membre du Conseil national des villes et de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, mixité sociale et mobilité sont deux facteurs essentiels d’insertion.
À la tribune du Sénat où il détonne quelque peu, ses analyses des causes de la violence urbaine relèvent d’une sociologie bien comprise. Sur des images d’archives d’un urbanisme “idéal” et celles, actuelles, d’une urbanisation incontrôlée, le film traduit le réquisitoire de Jean-Marie Petitclerc contre les politiques de zonage, facteurs de ségrégation et de violence.
Au Valdocco, l’éducateur met en place toute une série d’initiatives, modestes mais innovantes. Compétitions de moto avec des jeunes de milieux plus favorisés (“mixité et intégration des règles”) ; stage de menuiserie (“réhabiliter l’intelligence du travail manuel”) ; auto-financement d’études en entreprise (“ponctualité et relation fonctionnelle avec l’adulte”) ; réhabilitation des caves des cités (“réappropriation de l’ensemble du territoire”).
L’apprentissage de l’autonomie passe aussi par la capacité à “échapper à la tribalisation de sa cité” : visite de Paris en solo ou à deux ; chantier en pleine nature ou bateau-école.

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