Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Une vie humble

  • Alexandre Sokourov
1997
76

Synopsis

Au commencement du film, le bruit du vent, un train qui s’éloigne, la lueur d’une bougie dans une maison la nuit, puis le murmure du cinéaste : “Mon âme était en quête de beauté, c’est de là qu’est venue notre rencontre… Je me souviens comme tout est devenu attachant : les murs, les ustensiles, le vent, la lumière, les sons… toute sa vie”. La maison est celle d’une femme, au Japon, isolée dans les montagnes. Au matin, elle est là, se coiffant. Elle lui a permis de rester longtemps auprès d’elle, pour la regarder. Les éléments du poème, ou du tableau : de l’eau qui bout pour le thé, un nuage qui progresse dans le ciel, un insecte qui avance sur un mur, le chas d’une aiguille difficile à attraper… Tout est si concret et hors du temps. Comme si on pouvait toucher le temps. Comme si le ciel pouvait descendre caresser les pieds de la dame assise, séquence magnifique évoquant une icône en mouvement. Petit à petit, la proximité entre ces deux êtres qui semblaient séparés par la géographie et une culture différente se révèle : lui, filmant au plus près les mouvements de l’air et des vivants, elle, présente dans le silence, les gestes et la poésie

Mots clés

  • Femme
  • Japon
  • Portrait

Au commencement du film, le bruit du vent, un train qui s’éloigne, la lueur d’une bougie dans une maison la nuit, puis le murmure du cinéaste : “Mon âme était en quête de beauté, c’est de là qu’est venue notre rencontre… Je me souviens comme tout est devenu attachant : les murs, les ustensiles, le vent, la lumière, les sons… toute sa vie”. La maison est celle d’une femme, au Japon, isolée dans les montagnes. Au matin, elle est là, se coiffant. Elle lui a permis de rester longtemps auprès d’elle, pour la regarder. Les éléments du poème, ou du tableau : de l’eau qui bout pour le thé, un nuage qui progresse dans le ciel, un insecte qui avance sur un mur, le chas d’une aiguille difficile à attraper… Tout est si concret et hors du temps. Comme si on pouvait toucher le temps. Comme si le ciel pouvait descendre caresser les pieds de la dame assise, séquence magnifique évoquant une icône en mouvement. Petit à petit, la proximité entre ces deux êtres qui semblaient séparés par la géographie et une culture différente se révèle : lui, filmant au plus près les mouvements de l’air et des vivants, elle, présente dans le silence, les gestes et la poésie

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

  • Alexandre Sokourov
  • Alexandre Sokourov

D'autres pépites du monde documentaire