Un rêve algérien relate un voyage, celui d’Henri Alleg, ancien partisan de l’Algérie indépendante, qui, 40 ans après, retourne en Algérie pour retrouver ses compagnons de lutte.
À travers les diverses rencontres, le film retrace l’itinéraire d’Henri Alleg. Né à Londres de parents juifs russes qui s’installent ensuite en France, il décide à l’âge de 18 ans de découvrir l’Algérie coloniale. Militant et membre du Parti communiste algérien, il devient directeur du quotidien Alger républicain, journal anti-colonial et démocratique (1950-1955). Le 12 juin 1957, il est arrêté, emprisonné pendant trois ans et subit la torture. Ainsi fut-il l’un des premiers à dénoncer les tortures infligées par l’armée française dans son livre écrit en 1958, La Question.
Road-movie nostalgique, cette « recherche du temps perdu » se déroule sur un rythme lent, avec des pauses permettant la réflexion. À travers les déambulations mélancoliques de cet homme généreux et intègre, jean-Pierre Lledo poursuit son rêve intérieur, celui d’une Algérie libre et pacifique où vivraient diverses communautés.