Un homme s’enfonce dans les bois. Il avance en confiance, ses sens sont affûtés, aux aguets, tendus, il regarde mais surtout il écoute, touche les arbres, sent, hume, semblable à un animal, mais dans la maîtrise. Il s’installe à l’affût, attend – il sait attendre aussi – guette. Il est concentré et détendu en même temps. Il saisit tout de son environnement, mais laisse ses pensées voyager. De façon sporadique, comme une confidence, une voix intérieure, le chasseur dit ses pensées, ses doutes, ses peurs, ses exaltations, des passages de livres. La nature est omniprésente. Quelque chose de ce lien entre l’homme et la nature nous apparaît, nous touche.
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