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Toru Takemitsu

  • Charlotte Zwerin
1994
52

Synopsis

Toru Takemitsu (1930-1996) a composé les musiques des plus grands films japonais. Kurosawa, Oshima, Teshigahara, Shinoda, Kobayashi ont fait appel à lui et il a su accompagner leurs recherches. Certains, ici, disent leur admiration pour ce musicien qui s’implique en même temps qu’eux dans leurs films, présent dès le tournage. Des extraits de La Femme des sables, L’Empire de la passion, Dodes’kaden, Ran.

Takemitsu a appris la musique tout seul. Il est influencé par la nature et les jardins. Il tente, par exemple, de capturer les sons de la brise dans les bambous ou de vent dans les pins. De façon circulaire, non-linéaire, il place des objets dans son jardin musical. Son utilisation des instruments japonais a beaucoup étonné. Et dans Kwaidan, il s’est servi de sons de bois fendu, cassé, etc. Il aime composer de la musique de film parce qu’il n’aime pas les choses trop pures, trop raffinées. Il s’intéresse au réel et les films sont toujours pleins de vie, pleins d’éléments grossiers, de violence et d’érotisme. Ecrire de la musique de film représente, selon lui, un véritable visa pour la liberté ; il rompt la monotonie, joue sur les décalages et ne la place pas exactement où on l’attendrait.

(Dominique Villain)

Mots clés

  • Takemitsu
  • Toru : 1930-1996

Toru Takemitsu (1930-1996) a composé les musiques des plus grands films japonais. Kurosawa, Oshima, Teshigahara, Shinoda, Kobayashi ont fait appel à lui et il a su accompagner leurs recherches. Certains, ici, disent leur admiration pour ce musicien qui s’implique en même temps qu’eux dans leurs films, présent dès le tournage. Des extraits de La Femme des sables, L’Empire de la passion, Dodes’kaden, Ran.

Takemitsu a appris la musique tout seul. Il est influencé par la nature et les jardins. Il tente, par exemple, de capturer les sons de la brise dans les bambous ou de vent dans les pins. De façon circulaire, non-linéaire, il place des objets dans son jardin musical. Son utilisation des instruments japonais a beaucoup étonné. Et dans Kwaidan, il s’est servi de sons de bois fendu, cassé, etc. Il aime composer de la musique de film parce qu’il n’aime pas les choses trop pures, trop raffinées. Il s’intéresse au réel et les films sont toujours pleins de vie, pleins d’éléments grossiers, de violence et d’érotisme. Ecrire de la musique de film représente, selon lui, un véritable visa pour la liberté ; il rompt la monotonie, joue sur les décalages et ne la place pas exactement où on l’attendrait.

(Dominique Villain)

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