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Théorie du fantôme (La)

  • Pascal Kané
2001
48

Synopsis

“En retrouvant une correspondance polonaise adressée à mon père et datée de 1939, j’ai compris que certains membres de ma famille, disparus en 1942, étaient devenus des fantômes. Par fantômes, il faut entendre des morts sans sépulture dont la plainte, jamais éteinte, s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui. Ces fantômes, je l’ai découvert, eurent une existence matérielle pour mon père. Étant parvenu à comprendre les tourments que leurs plaintes avaient suscités chez lui, il m’appartenait de répondre à ces lettres et de les faire disparaître.” (Pascal Kané)

Les lettres adressées par sa mère et ses soeurs au père du réalisateur témoignent d’un violent ressentiment de leur part à son égard, lui qui avait quitté la Pologne pour faire ses études de médecine en France avant la guerre et semblait les avoir abandonnées. Pascal Kané se rend en Pologne, avec ces lettres et une traductrice, pour tenter de retrouver les traces de ses deux tantes et de sa grand-mère, restées à Zgierz. Ses recherches à l’état-civil et dans les archives des ghettos conservées par la communauté juive lui apprennent que l’une de ses tantes est morte de maladie dans le ghetto de Lodz et que sa grand-mère a été déportée avec sa plus jeune fille à Chlemno. Il recueille également le témoignage de la gouvernante de la famille qui accompagna les trois femmes dans le ghetto de Lodz. C’est en analysant les reproductions des tableaux dont son père s’était entouré que Pascal Kané perce l’énigme et découvre la manière dont ce dernier a tenté de refouler sa culpabilité et son angoisse.

Mots clés

“En retrouvant une correspondance polonaise adressée à mon père et datée de 1939, j’ai compris que certains membres de ma famille, disparus en 1942, étaient devenus des fantômes. Par fantômes, il faut entendre des morts sans sépulture dont la plainte, jamais éteinte, s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui. Ces fantômes, je l’ai découvert, eurent une existence matérielle pour mon père. Étant parvenu à comprendre les tourments que leurs plaintes avaient suscités chez lui, il m’appartenait de répondre à ces lettres et de les faire disparaître.” (Pascal Kané)

Les lettres adressées par sa mère et ses soeurs au père du réalisateur témoignent d’un violent ressentiment de leur part à son égard, lui qui avait quitté la Pologne pour faire ses études de médecine en France avant la guerre et semblait les avoir abandonnées. Pascal Kané se rend en Pologne, avec ces lettres et une traductrice, pour tenter de retrouver les traces de ses deux tantes et de sa grand-mère, restées à Zgierz. Ses recherches à l’état-civil et dans les archives des ghettos conservées par la communauté juive lui apprennent que l’une de ses tantes est morte de maladie dans le ghetto de Lodz et que sa grand-mère a été déportée avec sa plus jeune fille à Chlemno. Il recueille également le témoignage de la gouvernante de la famille qui accompagna les trois femmes dans le ghetto de Lodz. C’est en analysant les reproductions des tableaux dont son père s’était entouré que Pascal Kané perce l’énigme et découvre la manière dont ce dernier a tenté de refouler sa culpabilité et son angoisse.

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