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Soviets plus l’électricité (Les) (1, 2 & 3)

  • Nicolas Rey
2001
170

Synopsis

En été 1999, Nicolas Rey traverse la Russie d’Ouest en Est pour se rendre jusqu’à Magadan où l’appelle une chanson de Vissotski et, plus secrètement, la tradition communiste de sa famille. Ce long “ciné-voyage” est tourné à 9 images secondes avec une caméra super-8 chargée de pellicules périmées datant de l’époque soviétique. Au son, le voyageur-cinéaste enregistre un journal de bord mélancolique et décalé auquel se mêlent quelques citations de Lénine.

Hommage à Dziga Vertov, le film emprunte délibérément des chemins opposés à tout reportage, à tout discours expert. Les images trébuchantes, parfois scarifiées, aux couleurs délavées sont celle d’un voyage intérieur dans la mémoire communiste.

La “bobine n°1” retrace un voyage essentiellement ferroviaire entre Kiev et Moscou. À Tchernobyl, le cinéaste tente d’échapper au circuit payant destiné aux journalistes pressés.

La “bobine n°2”, de Novossibirsk à Yakoutsk, suit les rails du transsibérien, puis le cours lent de la Léna. De longs plans fixes fracturés de trous noirs disent l’attente, le vague-à-l’âme du voyageur et peut-être celle d’un pays toujours en mal d’avenir radieux. Au fil des jours, bonheurs et déconvenues se succèdent, beuveries et errements.

La dernière partie du voyage est la plus éprouvante : 2000km de piste improbable à travers les montagnes entre Yakoutsk et Magadan. Au terme de ce parcours poétique, la milice est là, qui remet brutalement les pendules à l’heure.

Mots clés

En été 1999, Nicolas Rey traverse la Russie d’Ouest en Est pour se rendre jusqu’à Magadan où l’appelle une chanson de Vissotski et, plus secrètement, la tradition communiste de sa famille. Ce long “ciné-voyage” est tourné à 9 images secondes avec une caméra super-8 chargée de pellicules périmées datant de l’époque soviétique. Au son, le voyageur-cinéaste enregistre un journal de bord mélancolique et décalé auquel se mêlent quelques citations de Lénine.

Hommage à Dziga Vertov, le film emprunte délibérément des chemins opposés à tout reportage, à tout discours expert. Les images trébuchantes, parfois scarifiées, aux couleurs délavées sont celle d’un voyage intérieur dans la mémoire communiste.

La “bobine n°1” retrace un voyage essentiellement ferroviaire entre Kiev et Moscou. À Tchernobyl, le cinéaste tente d’échapper au circuit payant destiné aux journalistes pressés.

La “bobine n°2”, de Novossibirsk à Yakoutsk, suit les rails du transsibérien, puis le cours lent de la Léna. De longs plans fixes fracturés de trous noirs disent l’attente, le vague-à-l’âme du voyageur et peut-être celle d’un pays toujours en mal d’avenir radieux. Au fil des jours, bonheurs et déconvenues se succèdent, beuveries et errements.

La dernière partie du voyage est la plus éprouvante : 2000km de piste improbable à travers les montagnes entre Yakoutsk et Magadan. Au terme de ce parcours poétique, la milice est là, qui remet brutalement les pendules à l’heure.

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