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Souleymane Cissé

  • Rithy Panh
1991
52

Synopsis

Le film commence par la voix off de Souleymane Cissé, cinéaste malien, une voix qui dit « je » dans une très belle langue, poétique et convaincante. Pendant près d’une heure, un homme prend la parole au nom d’un continent. Les questions qu’il soulève sont politiques, métaphysiques mais aussi esthétiques. Des extraits de « Baara », « Finye » et « Yeelen » sont intercalés dans le montage.

Marqué par les images de l’arrestation de Lumumba et après des études à Moscou, Souleymane Cissé décide de faire des films. Son cinéma est né de la violence, corporelle, économique, qui lui pèse de plus en plus. Malheureusement, la violence montrée dans son film Finye n’était que trop prophétique des événements contemporains de ce documentaire. Mais Cissé fait siens les mots de Tarkovski : « Tout ce qui vit est beau si l’on sait en capturer la beauté » ; il professe son espérance que les hommes s’acceptent et communiquent mieux. Il souhaite que les films existent longtemps dans les mémoires car il croit à l’image, au regard. Cissé est filmé dans une nature dont il souligne lui-même l’importance : l’eau, la lumière, la brousse où il se retire pour retrouver le calme.

Mots clés

  • Cissé
  • Souleymane : 1940

Le film commence par la voix off de Souleymane Cissé, cinéaste malien, une voix qui dit « je » dans une très belle langue, poétique et convaincante. Pendant près d’une heure, un homme prend la parole au nom d’un continent. Les questions qu’il soulève sont politiques, métaphysiques mais aussi esthétiques. Des extraits de « Baara », « Finye » et « Yeelen » sont intercalés dans le montage.

Marqué par les images de l’arrestation de Lumumba et après des études à Moscou, Souleymane Cissé décide de faire des films. Son cinéma est né de la violence, corporelle, économique, qui lui pèse de plus en plus. Malheureusement, la violence montrée dans son film Finye n’était que trop prophétique des événements contemporains de ce documentaire. Mais Cissé fait siens les mots de Tarkovski : « Tout ce qui vit est beau si l’on sait en capturer la beauté » ; il professe son espérance que les hommes s’acceptent et communiquent mieux. Il souhaite que les films existent longtemps dans les mémoires car il croit à l’image, au regard. Cissé est filmé dans une nature dont il souligne lui-même l’importance : l’eau, la lumière, la brousse où il se retire pour retrouver le calme.

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