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Sophie Taeuber-Arp

  • Christophe Kühn
1993
44

Synopsis

Autour de la vie et l’oeuvre de Sophie Taeuber-Arp, une tentative de réhabilitation posthume d’une artiste trop peu connue et dont le travail a été occulté par celui de son mari, le sculpteur Jean Arp. De nombreux témoins viennent parler de cette femme rayonnante et discrète qui “servait le thé” et ne parlait pas de ses recherches et de ses travaux, tous dans la lignée du Bauhaus et de l’abstraction, laissant toujours à son mari la premiére place. Même les amis intimes ignoraient l’importance de sa production et son intérêt esthétique majeur. Personne ne prenait vraiment au sérieux ce qui semblait relever des arts décoratifs (peu de chose à côté de l’Art avec majuscule) et à la limite d’ouvrages de dame. Défilent deux vieilles cousines et un neveu qui rappellent les souvenirs de famille, des anciennes élèves qui vénèrent encore le professeur qui les avait faites passer” des couronnes de fleurs à l’exigence du carré et de la ligne”, le peintre écrivain Michel Seuphor, la conservatrice de la maison de Meudon, la femme de Magnelli qui a connu les Arp, pendant la guerre, à Grasse. De nombreux documents s’intercalent entre les entretiens : reproduction de ses oeuvres, photographies, souvenirs de groupes et de manifestations. Réveillé de son égotisme et de son égoïsme par la mort de sa femme, Arp passera le reste de sa vie à regretter et à encenser celle qu’il avait beaucoup aimée et estimée sans le lui dire . Le film avec ses interviews et sa documentation est construit comme un reportage bien informé qui rend à cette artiste hyper douée (elle était aussi danseuse et architecte) la place qui lui revient et qu’elle n’a pas eue.

Mots clés

Autour de la vie et l’oeuvre de Sophie Taeuber-Arp, une tentative de réhabilitation posthume d’une artiste trop peu connue et dont le travail a été occulté par celui de son mari, le sculpteur Jean Arp. De nombreux témoins viennent parler de cette femme rayonnante et discrète qui “servait le thé” et ne parlait pas de ses recherches et de ses travaux, tous dans la lignée du Bauhaus et de l’abstraction, laissant toujours à son mari la premiére place. Même les amis intimes ignoraient l’importance de sa production et son intérêt esthétique majeur. Personne ne prenait vraiment au sérieux ce qui semblait relever des arts décoratifs (peu de chose à côté de l’Art avec majuscule) et à la limite d’ouvrages de dame. Défilent deux vieilles cousines et un neveu qui rappellent les souvenirs de famille, des anciennes élèves qui vénèrent encore le professeur qui les avait faites passer” des couronnes de fleurs à l’exigence du carré et de la ligne”, le peintre écrivain Michel Seuphor, la conservatrice de la maison de Meudon, la femme de Magnelli qui a connu les Arp, pendant la guerre, à Grasse. De nombreux documents s’intercalent entre les entretiens : reproduction de ses oeuvres, photographies, souvenirs de groupes et de manifestations. Réveillé de son égotisme et de son égoïsme par la mort de sa femme, Arp passera le reste de sa vie à regretter et à encenser celle qu’il avait beaucoup aimée et estimée sans le lui dire . Le film avec ses interviews et sa documentation est construit comme un reportage bien informé qui rend à cette artiste hyper douée (elle était aussi danseuse et architecte) la place qui lui revient et qu’elle n’a pas eue.

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