Les œuvres d’une trentaine de photographes prêtent leur visibilité à des mouvements de caméra savants et sensuels, qui, en décadrant les images, incitent le spectateur à une plongée fantastique et fantasmatique dans l’univers de Madeleine Millot-Durrenberger, collectionneuse. Plus qu’un portrait de femme, le scénario, très construit, offre celui d’un « regard sidéré », porté et soulevé sans cesse par le mouvement de voix off lisant des textes.