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Serge Daney, le cinéma et le monde

  • Serge Le Péron
2012
80

Synopsis

Pour raconter Serge Daney (1944-1992), Serge Le Péron fait appel à de nombreux cinéastes amis du critique, au documentaire Itinéraire d’un ciné-fils (Boutang et Rabourdin, 1992) ou encore à la captation du spectacle qui s’en est inspiré, La Loi du marcheur (Bouchaud et Didry, 2011). Les nombreux extraits de films aimés par Daney et des lectures de ses articles s’ajoutent au dispositif d’évocation et reconstituent sa mémoire cinéphilique.

En passant par son amour des cartes de géographie à ses brillants écrits sur le tennis, Serge Le Péron dévoile de multiples facettes de Serge Daney et suit un système de chapitres autour de l’idée d’échanges : les débuts de Daney en tant que cinéphile puis critique (la curiosité), son rapport à la morale (cinéma-vérité), son goût du défrichage et du voyage (cinéma-histoires), et enfin le lien entre le cinéma et l’enfance (mémoires). Daney est, selon Jean Douchet, celui qui aura le plus suivi l’héritage de Bazin en se posant à chaque film la question “qu’est-ce que le cinéma ?”. Mais Daney est lui aussi devenu un père autant pour ceux – tels Olivier Assayas ou Xavier Beauvois – qui ont profité de sa transmission directe, que pour les cinéastes étrangers alors inconnus qu’il a mis en avant – tels Abbas Kiarostami, Otar Iosseliani ou Amos Gitaï. Le Péron offre une vision du critique en voyageur partant à la recherche du père à travers tous les cinémas du monde.

(Martin Drouot)

Mots clés

  • Daney
  • Serge : 1944-1992

Pour raconter Serge Daney (1944-1992), Serge Le Péron fait appel à de nombreux cinéastes amis du critique, au documentaire Itinéraire d’un ciné-fils (Boutang et Rabourdin, 1992) ou encore à la captation du spectacle qui s’en est inspiré, La Loi du marcheur (Bouchaud et Didry, 2011). Les nombreux extraits de films aimés par Daney et des lectures de ses articles s’ajoutent au dispositif d’évocation et reconstituent sa mémoire cinéphilique.

En passant par son amour des cartes de géographie à ses brillants écrits sur le tennis, Serge Le Péron dévoile de multiples facettes de Serge Daney et suit un système de chapitres autour de l’idée d’échanges : les débuts de Daney en tant que cinéphile puis critique (la curiosité), son rapport à la morale (cinéma-vérité), son goût du défrichage et du voyage (cinéma-histoires), et enfin le lien entre le cinéma et l’enfance (mémoires). Daney est, selon Jean Douchet, celui qui aura le plus suivi l’héritage de Bazin en se posant à chaque film la question “qu’est-ce que le cinéma ?”. Mais Daney est lui aussi devenu un père autant pour ceux – tels Olivier Assayas ou Xavier Beauvois – qui ont profité de sa transmission directe, que pour les cinéastes étrangers alors inconnus qu’il a mis en avant – tels Abbas Kiarostami, Otar Iosseliani ou Amos Gitaï. Le Péron offre une vision du critique en voyageur partant à la recherche du père à travers tous les cinémas du monde.

(Martin Drouot)

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